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Perturbateurs endocriniens dans l’eau : vote de la CE le 26 janvier 2017

Générations Futures a effectué un travail d’analyse encore jamais réalisé dont l’objectif était de savoir si parmi les résidus de pesticides, ou les produits de dégradation de ces pesticides, trouvés dans les enquêtes précédentes il y avait des molécules potentiellement perturbatrices du système endocrinien (PE).

Les résultats obtenus, et détaillés dans notre rapport EXPPERT 8 (document joint), montrent malheureusement que :

- 73,3% des pesticides (ou leurs produits de dégradation) les plus quantifiés dans les eaux de surface (soit 11/15) en métropole en 2013 sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens (PE).

- 53,3% des pesticides (ou leurs produits de dégradation) les plus quantifiés dans les eaux souterraines en métropole en 2013 sont suspectés d’être PE, soit 8 des 15 molécules classées.

Pour l’eau du robinet ce sont : 50% des pesticides (ou produits de dégradation) à l’origine du classement en situation de non-conformité (NC1- sans restriction ou NC2 – avec restriction) de plus d’une Unité de distribution d’eau potable (UDI) en 2014 qui sont suspectés d’être PE (soit 18 sur 36).

Nouveau vote de la Commission Européenne

Extraits : Le mercredi 21 décembre 2016 (avec 3 ans de retard), la Commission européenne tentait de faire voter ses nouvelles propositions relatives aux critères déterminant les perturbateurs endocriniens qui devaient être exclus du marché.

Dans sa proposition du 21 décembre, la Commission avait même ajouté une nouvelle faveur à l’industrie en introduisant au dernier moment et pour la première fois, une nouvelle possibilité scandaleuse de dérogation à l’interdiction des perturbateurs endocriniens. Mais le 21 décembre, les événements ne se sont pas passés exactement comme la Commission l’aurait souhaité. De nombreux États Membres (dont la France et la Suède) se sont opposés à cette proposition, la Commission n’obtenant même pas 40% de vote en sa faveur. Le vote a alors été reporté au 26 janvier 2017. A suivre. Source : Générations Futures

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