Les adhérents de l’association sont invités à participer à l’assemblée générale qui se réunira le jeudi 8 juin à 18 heures au Relais Solidaire, 1, Impasse des Violettes, Cugnaux.
Télécharger la convocation ; télécharger la procuration.
Vincent Devictor, chercheur au CNRS et coordinateur de l’étude : « ... 800 millions d’individus en 40 ans, soit 20 millions par an, donc une baisse systémique, profonde, de l’avifaune européenne »
L’intensification de l’agriculture, la cause principale
« Nous concluons que l’intensification de l’agriculture, en particulier l’usage des pesticides et des engrais, représente la pression principale pour la plupart des déclins de populations d’oiseaux, en particulier ceux qui se nourrissent d’invertébrés », écrivent les scientifiques dans leur article. Lires plus sur la page Biodiversité.
Ce 1er avril 2023 : 75% des niveaux des nappes phréatiques restent sous les normales mensuelles. (BRGM).
"La situation durant l’automne et l’hiver 2022-2023 n’a que peu évolué, la recharge ayant été peu active. Seul le mois de janvier a enregistré une nette amélioration de l’état des nappes, avant une forte dégradation courant février. Les pluies infiltrées en profondeur durant le mois de mars n’ont pas été suffisantes pour engendrer une amélioration franche.
Les épisodes de recharge de l’automne et de l’hiver 2022-2023 restent très insuffisants pour compenser les déficits accumulés cette dernière année hydrologique. En conséquence, l’ensemble des nappes affichent des niveaux sous les normales et 75% des points d’observation sont modérément bas à très bas. La situation en fin d’hiver est plus déficitaire que l’année dernière (58% des niveaux sous les normales en mars 2022)." Extrait : [communiqué de presse du BRGM. La suite : Dossier eau.
Deuxième édition :
RESPECTS Occitanie et ses partenaires* organisent la Fête des plants (14, 15, 16 avril 2023) pour rendre hommage à la biodiversité. Flyer A5 à télécharger.
Alain Renaux, ethnobotaniste, a accepté notre invitation. Passionné par la recherche sur l’écologie et la conservation des espèces endémiques en milieu méditerranéen, il viendra projeter son film : Le bien être en herbe et débattre sur le rapport de l’humain avec la nature.
*Partenaires : Le Patio Occitan, La Ferme du Martel, Les Serres Dellarossa, Le Collège Galilée (section SEGPA), Les Ruchers de Cédric, Cueillir la vie (Annie Debacque), Andaloubio, La Malle aux Livres,
L’association R.E.S.P.E.C.T.S. vous invite à son Assemblée Générale Ordinaire le lundi 03 avril 2023 à 18H, salle Dum’Art à Gap.
La convocation et les documents présentés à l’AG sont disponibles en téléchargement sur cette page.
En France, l’alimentation est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre du pays.
L’état de l’environnement – la richesse des sols et de la biodiversité, la qualité et la disponibilité de l’eau… – impacte directement notre alimentation et, en retour, celle-ci a une empreinte majeure sur l’environnement.
L’ensemble de la chaîne alimentaire est concerné (production, transformation, transport, consommation…), ses impacts environnementaux, tant positifs que négatifs, sont en premier lieu liés à la production agricole, qui utilise 54% de la superficie du pays.
Pour un nouveau modèle il faut :
Favoriser les productions de proximité ;
Réduire la consommation de produits animaux ;
Mettre fin au gaspillage alimentaire ;
Proposer une alimentation sans risque, accessible à tous ;
Encourager économiquement les bonnes pratiques.
Extraits du dossier FNE
C’est un vrai défi aujourd’hui. Il faut aller vers plus de sobriété.
France Nature Environnement vous propose des actions concrètes pour mettre les comportements individuels en accord avec les convictions (ou les bonnes résolutions).
> Voir les bonnes pratiques.
Notre société est aujourd’hui en « état d’ébriété », c’est-à-dire dopée à la consommation de ressources : nous en consommons beaucoup trop, et plus que ce que notre planète est capable de reconstituer.
Pour France Nature Environnement, des mesures structurelles et collectives fortes en matière de sobriété nous permettront de faire évoluer l’empreinte écologique de la France, qui est de presque 3 planètes par an aujourd’hui, vers 1,5 planète en 2030 puis 1 planète à l’horizon 2050.
> Sobriété, définition, enjeux.
Les "gentils" agitateurs qui proposent les activités guidées par nos "intentions" présentent leurs meilleurs vœux à tous les adhérents des associations qui nous réunissent.
Après deux années difficiles 2023 ne s’annonce pas plus simple mais notre résilience "respectueuse" nous portera sur les ondes de cette nouvelle année.
Ayons ensemble une pensée (qui se transforme en actions) pour la planète Terre qui, dans sa grande mansuétude, tolère nos égarements de consommateurs boulimiques. Lire plus : Réparer le vivant (WWF). Photo : DR.
Et aussi : Reporterre a demandé à dix associatifs de nous expliquer quelle serait, selon elles et eux, la résolution que le gouvernement devrait adopter (et tenir) en 2023. Le détail est >ICI.
Cher(e)s adhérent(e)s,
Avec cette année qui s’achève c’est un sentiment de gratitude que les administrateurs, de nos deux associations, veulent exprimer à vous tous pour votre soutien.
Nous avons fait tout notre possible pour progresser sur le chemin de nos intentions et c’est votre présence, à nos cotés, qui nous permet d’avancer dans nos différents projets.
Nos actions solidaires et équitables prennent plus d’ampleur au fil des saisons : groupements d’achats, collectes et dons, ateliers, conversations, ... donnent du sens à notre engagement qu’il faut, avec rigueur, nous aider à poursuivre.
Au-delà de ces préoccupations matérielles ayons une pensée (et des gestes de solidarité) pour tous ceux qui sont en difficultés.
Que cette fin d’année vous apporte de la joie, du réconfort et du ressourcement en famille et avec vos amis. (Photo : Mathieu)
Belles et joyeuses fêtes !
La sobriété rentre dans nos habitudes et pour certaines familles ce n’est pas un choix mais bien une contrainte. Pour les fêtes qui approchent les solutions ne manquent pas pour les vivre de façon plus plus écologique (et garder bonne conscience), sans nécessairement déroger aux traditions. Bien sûr, quelques adaptations, un peu d’anticipation et de l’imagination sont nécessaires pour limiter les impacts sur environnements
de nos cadeaux, des menus, de la décoration...
Lire plus : Dossier consommation.
En attendant les fêtes de fin d’année, et pour être en cohérence avec notre "intention" Solidaires avec la Terre, faisons de cette période qui offre traditionnellement aux enfants une invitation à la patience en découvrant tous les jours un cadeau, une incitation à mieux nous comporter dans l’environnement.
Une recommandation par jour sera proposée dans la page "Agenda" et visible dans la colonne "Actualités". Bonne fin d’année.
Elle devait se terminer ce vendredi 18/11/22. Elle a été prolongée de deux jours. Aucun accord na été trouvé sur les sujets en débats. Un flop catastrophique au regard de l’urgence que les derniers rapports d’experts mettent à jour.
Si cette édition a été marquée par l’adoption d’une résolution qualifiée d’historique par ses promoteurs, sur la compensation des dégâts du changement climatique subis par les pays les plus pauvres. Rien sur les énergies fossiles et les émissions de Co2 n’a été décidé.
"Nous devons drastiquement réduire les émissions maintenant, et c’est une question à laquelle cette COP n’a pas répondu", a regretté le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Lire plus : dossier climat.
L’édition 2022 du 19 au 27 novembre 2022 sur le thème du Textile.
Coordonnée en France par l’ADEME, la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD) est un « temps fort » de mobilisation au cours de l’année pour mettre en lumière et essaimer les bonnes pratiques de production et de consommation qui vont dans le sens de la prévention des déchets.
L’industrie textile est aujourd’hui l’un des secteurs dont l’impact environnemental est le plus lourd. Cette pollution s’aggrave depuis l’arrivée de la fast/ultra fast fashion (mode éphémère). De nos jours, on achète 40 % de vêtements en plus par an, par rapport à il y a 15 ans.
Actions possibles, programme, ...
Après un été caniculaire, les températures fin octobre 2022 sont très élevées, au-delà de 30 °C dans certaines régions françaises, situation qui fait craindre l’arrivée de vagues de chaleurs automnales bien au-delà des moyennes de saison.
" L’ écart est notamment très important dans le sud-ouest et le centre, note Thierry Offre, climatologue chez Météo-France...."
Normalement, l’automne se caractérise par une baisse progressive des températures et un délai de plus en plus court entre le lever et le coucher du soleil. Cette saison est notamment marquée par un temps devenant progressivement plus nuageux, pluvieux et venteux, parfois neigeux en fin de saison.
Lire plus : dossier climat.
Et voir/écouter : Risques climatiques et défis sociétaux : quelles solutions ? Réponse de Cyril Dion.
Le prix du transport, hier, aujourd’hui.
"... Au fil des années, la quantité de produits livrés à l’étranger (en France et en Belgique principalement) a augmenté bien au-delà de nos prévisions, laissant dans nos caisses une marge générée par deux facteurs. D’une part, pour simplifier les calculs nous avons toujours arrondi les majorations décimales à l’unité supérieure : 19,4% est devenu 20%, 14,6% est devenu 15% etc.
D’autre part, l’augmentation des volumes expédiés nous a permis d’obtenir des remises de la part des transporteurs légèrement supérieures à celles que nous avions calculées, ce qui sur un important volume de palettes expédiées, cela a contribué à générer un "excédent" pour le Consortium à la fin de l’année.
Malheureusement, le contexte international de ces derniers mois a provoqué une augmentation inimaginable des coûts de production : certains biens et services ont augmenté de plus de 200% et nos bonnes intentions nous semblent désormais difficiles à mettre en application...
... Nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation dans laquelle ne pas augmenter le prix de vente de nos produits comme nous le souhaitions risque de nous obliger à travailler à perte, ce que nous ne pouvons évidemment pas nous permettre.
Comme évoqué dans le dernier Colibri, pour couvrir une partie de l’augmentation de ces coûts, nous avons donc dû augmenter le prix de transport des produits frais de 3%..."
Lire l’article complet de Michele.
RESPECTS Occitanie va créer un jardin participatif à Cugnaux.
Le projet consiste à aménager l’espace disponible autour du Relais Solidaire dans u temps court (9 mois) en considérant les contraintes du dérèglement climatique.
Tous les jardiniers amateurs et chevronnés peuvent participer à ce projet qui débute le mardi 4 octobre. S’inscrire : occitanie@respects.fr
Plus de détails sur le projet sur la page Solidarité.
Cette affirmation est d’Esther Duflo, professeure au Massachusetts Institute of Technology et lauréate du Prix Nobel d’économie en 2019.
Et de poursuivre : "Il ne faut pas être pessimiste, ce n’est pas une question de disponibilité, c’est une question de prix. Ce qui nous met, nous pays riches, face à une responsabilité immense, d’avoir une répartition adéquate de la nourriture immédiate et des revenus pour pouvoir se l’offrir vis-à-vis du reste du monde."
Entretien avec France Inter du 02/09/2022
Voir aussi : L’agroécologie peut nourrir le monde
Chaleur, sécheresse, orages, inondations, ... partout dans le monde, cette première moitié d’année 2022, aura été marquée par des manifestations du dérèglement climatique. Avec ses effets dramatiques (famines, perte de biens, migrations, ...) le dérèglement climatique semble faire peu de cas de nos besoins de toujours plus de confort. Une confrontation qui semble d’avance perdue pour les humains. Lire plus : Déni climatique.
Dès le 28 juillet l’humanité a consommé tout ce que la planète peut produire en un an. Nous vivons à crédit. Lire plus : Jour du dépassement.
RESPECTS Occitanie participe à l’opération 2022 Partir en Livre.
Du 21 juin au 21 juillet 2022, le mardi matin de 10h à 12h et le jeudi apmidi de 14h30 à 17h, 1, Impasse des Violettes, l’association met (gracieusement) à la disposition du public des livres qu’ils pourront emporter pour l’été. Plus de détails.
Le procès verbal de l’assemblée générale de l’association R.E.S.P.E.C.T.S. Occitanie du
jeudi 16 juin à 18h00, salle municipale Tibaous, 31100 Toulouse est disponible >ICI.
Dans le cadre de son projet de protection de la biodiversité, et plus généralement de la protection de la nature (voir les évènements de la Fête de la nature), RESPECTS Occitanie propose un atelier pour le mois de juin :
Des visites au Muséum (Parc de la Maourine) des Potagers du monde et du Jardin Naturel les 4 et 5 juin.
Pour ceux qui souhaitent venir en aide à la population ukrainienne, vous trouverez ci-dessous les liens de quelques associations et des municipalités proches de nos groupes :
Comité international de la Croix-Rouge
Aide médicale et caritative France Ukraine
Médecins du Monde
Secours populaire
Secours Catholique
Care France
MitOst.
L’insécurité alimentaire gagne la planète.
Un quart de la population mondiale (2 milliards de personnes) n’a pas les moyens de se procurer une nourriture de qualité et suffisamment nutritive.
Le climat est souvent en cause.
après un été de tous les records dans l’hémisphère Sud ce sont les incendies qui prennent le relais. Ailleurs les inondations ou les invasions d’insectes finissent le travail. Le dérèglement climatique, impactent directement les rendements et les prix agricoles.
Les conflits sont aussi responsables de plus de la moitié des crises alimentaires aigües.
Plusieurs pays sont particulièrement touchés : le Yémen, la République démocratique du Congo et l’Afghanistan, le Soudan, l’Érythrée, ...
La pandémie en rajoute une couche.
Selon le PAM, Programme Alimentaire Mondial, 121 millions de personnes supplémentaires ont souffert de la faim à un niveau critique, en 2020, à cause de la pandémie.
Et le système agro-alimentaire industriel contribue au désordre.
Avec un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre qu’il produit, il contribue à alimenter la crise climatique, qui touche en premier lieu les personnes déjà vulnérables. La boucle est bouclée.
Et pour nous ? Comment faire pour bien (ou mieux) se nourrir, sans gaspiller ? Lire plus : dossier alimentation.
Dans le cadre de son "intention" Terre Solidaire, RESPECTS Occitanie a organisé, le jeudi 27 janvier 2022, un atelier sur le thème :
Un atelier pour sensibiliser les participants à la pratique des semis et plus généralement à la reproduction des plantes.
Avec la participation de Jean-François, enseignant en productions horticoles, nous avons appris un peu de botanique, les bonnes pratiques pour réussir les semis de printemps. Et nous avons échangés nos astuces de jardiniers amateurs et quelques graines.
Merci à tous les participants pour ces fructueux échanges.
Le memo de l’atelier est >ICI
Chers adhérents,
C’est difficile de vous souhaiter une "bonne année" alors que nous savons déjà quelle commence mal. Comme les deux années précédentes nous allons devoir nous adapter et regretter ce monde d’avant, dont le souvenir des plaisirs passés, nourrissait notre insouciance.
Quoi qu’il en soit pour donner du sens à nos vies nous allons devoir aimer la vie pour ce quelle est (et comme elle est).
A travers nos associations nous allons essayer de poursuivre la réalisation de nos "Intentions". Dans chacune d’elles nous retrouvons un peu des désordres qui nous préoccupent aujourd’hui.
Il n’est pas trop tard pour agir.
Alors faisons de cette année 2022 un bon moment pour nous mobiliser, plus encore, et faire de ces intentions des utopies réalisées.
Nous pouvons agir pour : le climat, la biodiversité, les déchets, l’alimentation et la santé en consommant moins et mieux, la solidarité, ...
Ensemble nous avons déjà fait beaucoup de belles choses. Aidez nous à poursuivre sur cette voie.
Bonne et heureuse année 2022. JS
Vacances et fêtes de fin d’année sont traditionnellement des moments d’insouciance et de plaisirs.
Comme fin 2020, la fin de l’année 2021 ne se présente pas sous de bons auspices. Et pour ne pas gâcher "la fête" on oubliera d’imaginer 2022. Il nous reste deux options :
1. Faire l’autruche.
Alors que les "oracles" médicales semblent perdues dans leur interprétation des frasques sanitaires de la COVID on peut ne pas se soucier des désordres (pollution, santé, climat, pauvreté, migrants, etc.) et profiter de l’instant présent.
2. Sobriété heureuse.
Mais on peut aussi prendre conscience que la vie comme elle était, avant 2020, c’est fini. Nous en avons bien profité. Et comme nous ne voulons pas "pourrir" la vie de nos enfants nous allons faire, tous ensemble, un effort pour changer nos habitudes : moins de voyages et de fêtes, consommation réduite (au nécessaire), respects de la nature, etc. Sobriété heureuse par l’exemple.
Avons nous le choix ? Nous avons du, depuis deux ans, nous plier à beaucoup de contraintes. Si nous ne voulons pas que la situation se "durcisse" encore il faudra modifier nos comportements car (nous ne pouvons que le constater) l’humanité n’a pas la main sur toutes les perturbations du moment.
Cependant, hier comme aujourd’hui et probablement demain, le goût amer de cette période ne doit pas nous priver de tous les petits gestes d’amitiés pour nos proches, de pensées affectueuses pour la famille. Nous avons tous besoin de ces moments de communion pour nous réconforter et vivre ensemble.
Bonnes fêtes ! JS
Plus souple
RESPECTS Occitanie aura un dépôt permanent de miel des Ruchers de Cédric et sera relais pour les riz de l’association Suan Thaï pour Toulouse et la banlieue sud-ouest.
Ces dépôts permanents seront ouverts au public.
Plus de produits
Pour faciliter l’accès à nos groupements d’achats en circuits courts à tous nos adhérents tous les produits (compléments des groupements d’achats) seront disponibles, jusqu’à épuisement, à la permanence de l’association au Relais Solidaire.
Voir la page "dépôt" (mise à jour après chaque distribution).
Avec son livre et bientôt son film : Animal, Cyril Dion nous inflige une bonne leçon de clairvoyance.
En écho des anthropologues et des philosophes nous invitent à ré-ensauvager le monde pour éviter la catastrophe que la crise systémique en cours nous promet.
Tous les écosystèmes doivent être interdépendants.
Les humains ont besoin de trois choses basiques : manger, boire, respirer. La satisfaction de ces besoins nous vient du monde vivant. Respectons le !
C’est le monde vivant qui nous à fait. Et pas l’inverse.
En croyant qu’on était séparé du monde vivant on a créé le mot nature.
La nature, cela n’existe pas.
"La nature est un concept, une abstraction. C’est une façon d’établir une distance entre les humains et les non- humains ... La nature est un dispositif métaphysique, que l’Occident et les Européens ont inventé pour mettre en avant la distanciation des humains vis-à-vis du monde, un monde qui devenait alors un système de ressources, un domaine à explorer ... (exploiter).
Alors on va parler de la nature et de la société, de la nature et de l’homme, de la nature et de l’art, de la nature et de la religion,… (1)
... Cela dit, les conditions que nous avons imposées (à la nature) par le réchauffement climatique, vont profondément transformer la capacité régénératrice des milieux ...
... Pour arrêter la dégradation, la crise écologique sidérante qui se produit en ce début du XXIe siècle il faut inventer des formes alternatives d’habiter la Terre, des formes alternatives de s’organiser entre humains et d’entretenir des relations avec les non-humains (la nature) ...
... On peut devenir des humains différents de ce que nous avons été ou de ce que nous sommes. Découvrir des façons alternatives de vivre pour essayer de nous transformer nous-mêmes."
(1) Extraits d’une interview de Philippe Descola par Hervé Kempf (Reporterre)
Préoccupés par les mesures sanitaires et les confinements à répétition nous ne nous sommes pas souciés des causes structurelles de la pandémie, ni des leçons qu’il faudrait en tirer. Depuis plus d’un an les fragilités du système mondialisé, a montré ses faiblesses et l’alerte est sérieuse.
Comme pour le climat qui déploie ses frasques, le monde des humains devrait chercher à atténuer les causes car pour soigner les effets il semble que ce soit un peu tard.
« Le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre », affirme le GIEC (juin 2021) ; extraits.
Un avant-goût des crises à venir (extrait M. Mondialisation)
"Non seulement la machine mondialisée est grippée, mais les dégâts qu’elle engendre sur la planète et dans nos sociétés sont plus graves encore que ceux engendrés par la pandémie. Alors que le monde peine à gérer ce virus, une question inquiétante se pose : comment ferons-nous face aux nombreux autres défis qui attendent la planète, comme le dérèglement climatique, la crise de la biodiversité, l’épuisement des ressources naturelles ou encore les chocs politiques et sociaux qui risquent de survenir ? Des défis déjà bien actuels. En 2020, la pollution liée aux énergies fossiles a fait 4 fois plus de morts à travers le monde que le coronavirus… Qui s’en soucie ?" Lire plus
19 mai 2021 c’est la libération ! Les terrasses sont ouvertes ; 9 juin, le couvre-feu est décalé à 23h, réouverture des salles de restaurants, cinémas, salles de spectacles, ... Ouf ! Détail des mesures.
Le 30 juin, ce sera presque comme avant (mars 2020).
Les deux premières étapes passées, la vie reprend son cours comme si "la Covid" était un mauvais souvenir.
Tout ça pour ça !?
Après 14 mois de termes guerriers ou alarmistes, et une situation inédite avec des scènes de saturation dans les hôpitaux, le travail et l’enseignement réorganisés, les modèles économiques mis à mal, une liberté de mouvement réduite et contrôlée, rien ne semble avoir éveillé nos consciences.
Si le bilan de la pandémie est difficile à établir nous aurons à l’évidence à subir des modifications durables dans nos vies quotidiennes, l’IA (intelligence artificielle) va en profiter pour servir le bien commun et s’imposer dans la santé, l’éducation, la sécurité. Avec des aspects négatifs : manipulations d’objets connectés, main mise sur les informations personnelles, suppressions d’emplois, ...
Pourtant, pour nombre d’entre nous, une seule chose compte : revenir à la frénésie de consommation du monde d’avant le mois de mars 2020.
Un mot : « Celui qui pense qu’une croissance exponentielle infinie est possible dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » Kenneth Boulding.
Quid du monde d’après ?
Ce monde qui ne connait pas de frontières pour commercer, et/ou "faire" de l’argent, aurait pu (aurait du) se poser la question de l’origine des bouleversements que nous venons de traverser et prendre conscience de la nécessité de modifier nos comportements.
Nous ne pouvons pas faire comme si nous ne savions pas. Le rythme actuel de la hausse des émissions de gaz à effet de serre annonce des bouleversements importants (et déjà perçus). Nous subiront des changements dans tous les domaines du climat à la santé.
Etre triste à cause de cette situation !? C’est juste exprimer le regret de ce manque de prise de conscience.
Laissons un peu de bien être aujourd’hui pour la qualité de vie de demain. JS
Manger est une nécessité vitale. Bien manger est un gage de bonne santé.
La cuisine est une activité à la mode (au moins sur les écrans). Dans ce spectacle les cuisiniers-vedettes, créatifs et inspirés, portent la cuisine au niveau de l’art, peu accessible à tout un chacun.
Par opposition, dans un autre espace social, la cantine scolaire, les plateaux des hôpitaux, ou des personnes âgées isolées, doit être bon marché. C’est un menu unique, servi à des "usagers" qui n’ont pas le choix d’aller ailleurs.
Cette population est-elle condamnée à manger des produits "industriels" mauvais pour la santé et mal préparés ?
La suite dans le dossier alimentation.
3-2-1 c’est parti ! Le printemps arrive et avec lui la période des semis qui bat son plein.
C’est maintenant que se préparent les futures tomates, ratatouilles, radis croquants et autres salades de haricots frais.
A cet effet, vous trouverez la liste de semences disponibles dans la grainothèque avec de nombreuses nouvelles variétés ici. Elles seront disponibles lors des permanences et récupérations de commandes groupées à Cugnaux et Toulouse.
N’oubliez pas de prévoir le sachet à graines que vous pouvez imprimer en cliquant sur ce lien.
Nous avons également ajouté un calendrier de semis.
Le but de la grainothèque est de préserver la diversité des cultures paysannes, en échangeant, reproduisant et enrichissant notre réservoir de graines. A cet effet, n’hésitez pas à proposer vos semences pour notre collection.
Bons semis à toutes et tous !!!
Depuis un an nos sourires sont masqués. L’utilité de l’effacement du bas du visage ne fait pas de doute par temps de pandémie mais nous prive d’un moyen naturel de communication avec l’autre.
Notre masque hydrophile ne se contente pas de dissimuler les sourires, il défigure.
Un langage à part entière
Rayonnant, discret, forcé, pincé, énigmatique, le sourire est un langage à part entière.
Le sourire « vrai » laisse apparaître l’empreinte de soi. Il s’offre à l’autre, mais n’en attend rien.
Lié à nos émotions, il peut aussi s’effacer au cours de l’existence : la colère, la tristesse, la maladie peuvent effacer les sourires. Aujourd’hui c’est un nouvel attribut vestimentaire qui masque nos visages et son essentielle expression.
Retrouver les sourires
Nous vivons déjà depuis un an dans le "monde d’après" les sourires. Il est possible d’apprendre de nouveaux codes : professionnels, personnels, culturels ; et de chercher le sourire dans le regard de l’autre. Mais il serait préférable de retrouver le visage dans sa situation naturelle de seule partie du corps normalement dénudée (et de préférence souriante).
Lire plus : Le sourire vient de l’intérieur
L’actualité avec son flot de contraintes, de mauvaises nouvelles, met à rude épreuve la notion confiance.
Les sociétés contemporaines sont perturbées par des crises de confiance aux manifestations diverses : mise en cause des élites, du savoir scientifique, de l’expertise, succès des théories du complot, etc.
"Sans la confiance des hommes les uns envers les autres, la société tout entière se disloquerait". Georg Simmel en 1900.
"La confiance est « le terreau du lien social".
Cette métaphore horticole employée par l’économiste et anthropologue italien Roberto Camagni insiste sur le caractère fructueux, productif, de la relation de confiance. Pas de société sans confiance, donc. Autrui est fondamentalement perçu comme un moyen d’accéder à des connaissances que l’on n’a pas. Sans la médiation des autres, peu de choses nous seraient accessibles. L’idée même de société s’élabore sur le constat d’une nécessaire complémentarité des individus...
... En terme d’efficacité, la relation de confiance permet la mise en cohérence des intérêts individuels et de l’intérêt collectif. Comme individuellement chaque acteur gagne à l’organisation collective, alors le bien-être général augmente : il n’y a pas de coordination possible sans cette confiance dans le collectif. Travailler pour l’ensemble du groupe, c’est augmenter mon propre bien-être.
Grâce à la confiance, les engagements mutuels que l’on prend facilitent la coopération car ils permettent de déboucher sur ce que les sociologues appellent des « régularités de comportement », qui ne sont autres que des normes de morale et d’action : systèmes de valeurs, règles, formalisées ou non, routines. L’adhésion à des valeurs communes va permettre de sceller une relation de confiance ; les routines, elles, vont l’installer dans la durée, la stabiliser en confortant l’espace relationnel ainsi créé." Extraits de "La confiance : approche historique et sociologique"
A lire : La confiance, une denrée en voie de disparition…
L’égo : Depuis plus d’un demi siècle la marche en avant de la société nous a poussés vers plus d’individualisme. Compétition dans les études, au travail, élévation sociale, paraître, "bulle" numérique ... Autant de témoignages du progrès et de la modernité, d’affirmation de soi contre l’anonymat, mais aussi aveu de la difficulté à "faire société", de la dilution du lien social, de l’effilochement des solidarités.
Le respect de l’autre c’est l’acceptation d’un principe d’égalité entre les hommes pour que la vie en société soit possible.
"Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse".
Et maintenant des crises diverses : Dérèglement climatique, migrations, conflits, terrorisme, paupérisation, crises sanitaires, ...
Des peurs comme autant de raisons de se replier sur soi.
L’exemple de la solidarité du premier confinement qui a été un puissant mécanisme de défense pour lutter contre l’angoisse, a vite laissé place aux intérêts personnels, au détriment de l’intérêt général.
Par temps de COVID nous ne voulons ni contrainte, ni privation de liberté. Au risque d’exposer nos voisins, collègues, proches.
Comment reprocher aux jeunes générations de faire la fête ? Ou aux citadins de vouloir confiner à la campagne ? Alors que notre société laisse s’entasser dans des camps déplorables des milliers de migrants aux portes de l’europe. Ailleurs des villages entiers ont brulés à cause du réchauffement climatique, des maisons sont emportées par les eaux, la banquise fond, la biodiversité se dilue dans des océans de plastiques que nous (sur)alimentons avec nos masques de protection produits par milliards.
Hors l’humain est ainsi fait que tant qu’il n’est pas touché personnellement il regarde ailleurs en espérant éviter les difficultés.
Respecter l’autre, c’est aussi se respecter soi. Tous nos gestes de respect pour les personnes, mais aussi pour l’environnement, sont exprimés, dans nos gestes de consommateurs, par notre affabilité, urbanité, discrétion, respects des règles proposées par l’institution. Un bonjour, un sourire, c’est le début d’un peu de bien facile à produire.
Le coronavirus a brisé les ailes de nos libertés. Bien sûr, nous sommes encore libres de penser et de nous exprimer. Comme le note Sylvain Tesson, « toutes nos libertés de détails qui font le charme de la vie, le bonheur des petites choses, sont en train de se faire grignoter ».
Mais ces libertés de détails valent-elles mieux que la qualité de vie de nos enfants ? Po/... JS
Dans un communiqué du mois de septembre 2020 un poids lourd de la grande distribution américaine annonce tester la livraison par drones de certains produits d’épicerie et des articles ménagers.
Le communiqué précise : "ce mode de livraison permettra d’obtenir des informations précieuses sur l’expérience du client et de l’associé, depuis le prélèvement et l’emballage jusqu’au décollage et à la livraison ».
En réduisant les temps de livaison de 24 heures à 30 minutes les géants de la distribution promettent le bonheur tout proche.
Pour R.E.S.P.E.C.T.S. les groupements d’achats veulent s’attacher à d’autres valeurs :
Un groupement d’achat c’est quoi ?
C’est avoir accès à certains produits, plus facilement, par l’intermédiaire de l’association.
C’est également la maîtrise d’un circuit de distribution : court (peu ou pas d’intermédiaires) et transparent (on sait qui fait quoi).
Un groupement d’achat pourquoi ?
Cette forme d’échange recherche une masse critique d’acheteurs pour :
- faciliter la logistique et le conditionnement des produits (transport/cartons/palettes)
- limiter les transports (pour une orange : 1 camion ; pour 1.000 oranges : 1 camion)
- minimiser les coûts de transports (coût de transport d’une orange identique à celui de 1.000 oranges)
- bénéficier d’un tarif avantageux de type « gros » ou « vrac » (prix unitaire de l’orange inférieur si 1.000 oranges achetées)
Un groupement d’achat pour qui ?
1/ Pour les producteurs
- avoir la garantie d’écouler une partie de leur production ;
- vendre leur production à un prix juste ;
- disposer d’une fenêtre pour faire découvrir leurs produts et savoir-faire.
2/ Pour les membres de l’association
- avoir accès à un réseau de producteurs sélectionnés, qui répondent aux intentions de l’association ;
- consommer des produits de qualité, de saison ;
- payer un prix juste, au plus proche de la valeur réelle des produits ;
- ancrer sa consommation dans un système de production équitable.
Tous les ans le jour du dépassement (calculé par Global Footprint Network) appelle son lot de commentaires. Pour les uns la méthode de calcul est aproximative et mauvaise pour d’autres c’est du catastrophisme ...
Leurs calculs, basés sur les données de l’ONU, indiquent que la demande en "espaces productifs" (production de nourriture, de bois, mais aussi les surfaces fixatrices de CO2 atmosphérique comme les forêts et les océans) nécessaires à l’humanité est de près de 20,9 milliards d’hectares. Or, la surface totale pouvant véritablement être exploitée à ces fins de façon durable sur notre planète n’est que de 12,2 milliards d’hectares. Ce qui signifie que l’humanité utilise l’environnement 1,7 fois plus vite que ce qu’il est capable de régénérer. Avec les récents incendies, la fonte accélérée des glaces, ... la dette écologique est s’alourdit encore plus vite.
Carte de la biocapacité des états du monde (rouge déficit, vert excédent)
Original : http://data.footprintnetwork.org/#/
Un déficit écologique se produit lorsque l’empreinte écologique d’une population dépasse la biocapacité de la zone disponible pour cette population. Un déficit écologique national signifie que la nation importe de la biocapacité par le biais du commerce, de la liquidation des actifs écologiques nationaux ou de l’émission de déchets de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Une réserve écologique existe lorsque la biocapacité d’une région dépasse l’empreinte écologique de sa population.
La Terre Mère est l’âme du monde. Retourner vers à elle n’est pas une réparation ni un acte de préservation mais une attitude naturelle de « co-opération ».
Il faut la respecter. Comme l’expriment magnifiquement les Indiens kogis de Colombie, « la nature est écrite dans les arbres ». La Terre Mère n’est pas seulement un « dépôt sacré » dont nous serions responsables ou un objet d’étude dont nous pouvons connaître les lois, elle est ce dont nous sommes faits, elle est la matrice de toute chose depuis l’origine des temps.
Prise de conscience. Une pandémie, un confinement, des excés climatiques (38° en Sibérie), qui en disent long sur l’empreinte écologique de 7 millards d’humains, et voilà renaître des tentations écologiques. Ils sont nombreux à vouloir quitter la ville pour la campagne. Ils ont tous cette chose en commun : le fait de vouloir être au plus près de la terre et de mettre en pratique des idées et des projets environnementaux durables.
Mais attention ! Il ne s’agit pas seulement « d’adopter » de bonnes pratiques mais d’accepter d’être transformé en retour.
Albert Jacquard disait : « Ce n’est pas la planète qu’il faut sauver, mais bien l’humanité. »
Des solutions. Alain Dugarcein rappelle quelques bonnes pratiques : Arrêter de détruire les forêts, de manger moins de viande, des protéines sont disponibles ailleurs. Revoir notre économie pour réduire les inégalités, réduire le gaspillage alimentaire, encourager une alimentation à base de plantes, stopper la conversion des prairies, forêts et autres habitats naturels, se tourner massivement vers les énergies vertes et renouvelables, créer un plus grand nombre de réserves naturelles terrestres et marines...
Jean Malaury, dans Terre mère en 2008 : "Nous sommes des veilleurs de nuit face à une mondialisation sauvage, à un développement désordonné. Si nous n’y prenons garde, ce sera un développement dévastateur. La Terre souffre. Notre Terre Mère ne souffre que trop. Elle se vengera. Et déjà les signes sont annoncés."
Hommage. En cette année 2020 le Festival des Jardins de Chaumont sur Loire rend hommage à la Terre Mère. Le festival 2020.
Retour à la vie "normale" ? "Surtout pas !"
Pour Nicolas Hulot et sa fondation "Le temps est venu de changer." Voir le site dédié.
Pour deux cents personnalités à travers le monde qui ont participé à l’appel d’Aurélien Barrau et Juliette Binoche, il faut une "transformation radicale" après la crise du coronavirus. La liste des signataires dans Le Monde.
Pour Bruno Latour il faut imaginer des gestes barrières pour ne pas retourner à la production d’avant crise. (Lire ci-dessous).
Bruno Latour, philosophe et sociologue, conseille de faire un bon inventaire. Et de ne pas reprendre à l’identique tout ce que nous faisions avant. « Surtout pas ! ». (Lire ci-dessous).
Pour Allain Bougrain-Dubourg : "Après le virus, le libre-échange doit devenir le juste-échange".
Et les appels sont nombreux. Une prise de conscience ? Pas sûr.
Il faut faire mieux et plus. Consommer moins, local et de saison, refuser le plastique, moins voyager et préférer se déplacer à pied, en vélo, en bus ou train plutôt qu’en voiture. Soyons inventifs et trouvons ensemble des moyens d’être (simplement) plus économes pour nous et la planète.
Il faut aussi prendre conscience de notre lien indéfectible avec la nature. La protection de la biodiversité est primordiale. Et c’est facile à faire. Regarder, s’émmerveiller, respecter, apprendre et transmettre. Des gestes accessibles à tous.
Nous avons bien "confiné" pendant deux mois. Alors vivre en harmonie avec notre environnement ne va être que du bonheur.
C’est la quantité de substances actives (produits phytopharmaceutiques) vendues en France en 2018. La consommation de produits phytosanitaires en agriculture a augmenté de 21 % en France en 2018, selon un bilan en janvier du Plan Ecophyto 2, chapeauté par quatre ministères : Agriculture, Santé, Recherche et Transition écologique.
Dans un référé difusé le 04 février 2020 la Cour des Comptes formule quatre recommandations pour que la mise en oeuvre des "Plants Ecophyto" puissent enfin atteindre leurs objectifs.
Ces plans devaient permettre à la France de réduire les risques et les effets de ces produits (communément appelés « pesticides ») sur la santé humaine et sur l’environnement, et d’encourager le recours à des méthodes de substitution. Dix ans après, malgré des actions mobilisant des fonds publics importants, ces plans n’ont pas atteint leurs objectifs. La Cour formule quatre recommandations en ce sens.
Offrir un cadeau à la planète. Nous lui devons bien ça !
Pour ces voeux 2020 nous pouvons aussi emprunter à Nietzsche et à la Chine ce principe que les crises sont des opportunités.
Nietzsche : "Ce qui ne me détruit pas me rend plus fort."
La pensée "Wei-ji" : "Chaque crise possède deux constituants indissociables, le risque (wei) et l’opportunité (ji)."
Sur ces bases nous pouvons sortir plus forts d’une crise, en saisir l’opportunité pour se remettre en cause, changer de comportement. La crise, quelle que soit son origine, devient un instrument du renouvellement. D’une crise peut naître le courage de la décision et de l’action.
Notre voeu pour 2020 pourrait être d’accueillir toute adversité conjoncturelle comme une opportunité pour imaginer des solutions, peut-être inattendues, mais innovantes et salvatrices. Et faire un cadeau à la planète.
Remplacer en 2020 la résignation par l’espoir.
Un exemple avec le changement climatique. C’est un espoir parce que nous avons toutes les connaissances pour comprendre l’origine du problème. Nous savons que les changements climatiques découlent des activités humaines. Modifier, réduire, ces activités humaines seraient alors une solution !? Avec tous les moyens que nous avons à notre disposition nous avons la possibilité de modifier le cours des choses. Nous savons comment bien isoler un bâtiment, produire de l’énergie propre, se déplacer sans propulser deux tonnes de métal avec un moteur thermique, etc. Nous ne pouvons plus ignorer tout ça !
Nous avons les moyens d’agir. Et saisir cette opportunité de changement, imposé par les crises à répétition, coûterait beaucoup moins cher que de payer tous les dommages causés par les dérèglements climatiques et leurs conséquences.
En agissant, vite, maintenant, nous offrons un cadeau à la planète (à ses habitants) et nous nourrissons l’espoir de réduire l’impact de nos activités.
Antonio Guterres (ONU) : "Il faut choisir entre espoir et capitulation.
L’espoir appliqué n’est pas lié à un futur vague et lointain, il s’exprime et se crée pas à pas à travers nos choix. »
Bonne année pour la planète et ses habitants.
Le mercredi 27 novembre 2019, plus de 300 jeunes européens ont déposé au Parlement strasbourgeois un texte commun : la "Déclaration européenne des droits de la planète". Ils demandent (et espérent) la ratification de ce texte par le Parlement.
Ce sont 310 enfants de dix nationalités, âgés de 10 à 16 ans et encadrés par leurs enseignants, qui ont travaillé à ce projet depuis neuf mois.
Le texte présente 18 articles, extraits : "Tous les êtres vivants ont le droit de respirer un air pur" ; "la pollution de l’air doit être traitée et éradiquée" ; "notre planète a le droit à un ciel de nuit étoilé et préservé de toute pollution lumineuse excessive" ; "notre planète a le droit d’être respectée et protégée par les êtres humains".
Les jeunes Français du Lobby de Poissy se sont concentrés sur "la défense des peuples premiers et l’impact du numérique sur l’environnement".
Et plus sur le site français de Kids for planet rights
Le 23 septembre 2019, dans le cadre du Sommet Action Climat, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres (70 ans), appelle les dirigeants du monde, à « tout faire pour mettre fin à la crise climatique ».
Plus sur le site Sommet Action Climat
Ce même jour la Suédoise Greta Thunberg (16 ans) lance un appel aux dirigeants du Monde : ... "Comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses"..."Mais les jeunes commencent à comprendre votre trahison"... "Si vous décidez de nous laisser tomber, je vous le dis : nous ne vous pardonnerons jamais".
En grève pour le climat les jeunes ont été nombreux ce vendredi 20 septembre 2019 en Australie, à Berlin, Londres, New York et San Francisco, sur tous les continents, des lycéens et des enfants ont marché, pancartes à la main, alternant comme à chacune de ces grèves entre humour noir et colère.
"Le climat et la crise écologique sont la crise politique de notre époque", a lancé Bruno Rodriguez, leader étudiant argentin.
Lire plus : Dossier climat
Du La 5e opération de collecte de livres pour enfants, pour lutter contre l’illettrisme, organisée par R.E.S.P.E.C.T.S. sur le département des Hautes-Alpes est un succès.
Avec 40 points de collecte disponibles dans le département et le soutien de ses partenaires, cette campagne permet de distribuer plus de 3.000 livres aux 15 organisations bénéficiaires du département.
Tous les détails sur la campagne 2019 sur cette PAGE.
Au terme de la "Discussion du projet associatif et des activités de R.E.S.P.E.C.T.S. " du 18 février 2019, les adhérents ont proposé de participer au Salon Bio de Gap du 28 avril.
Décison prise, la question sous-jacente était : pour quoi faire ?
Comme un prolongement des ateliers (Voir le compte-rendu) la participation à cette manifestation publique nous a permis de mettre en évidence le contenu de nos "intentions" et (imposé) de les expliquer, simplement, à nos visiteurs.
Au delà des belles rencontres que notre stand à provoqué, les adhésions nouvelles prises sur la Salon montrent que notre projet est pertinent. Et que ceux qui prennent conscience des enjeux environementaux, climatiques, sociétaux du moment sont nombreux.
Merci à tous. Pour R.E.S.P.E.C.T.S. : JS
Dans ses objectifs R.E.S.P.E.C.T.S. a rédigé trois "intentions".
La première évoque la solidarité sociale, la deuxième le partage des connaissances, la troisième le respect de la Terre.
Nos actions visent à améliorer notre quotidien et veulent esquisser les perspectives d’une vie meilleure. L’alimentation, la santé, le climat, les échanges, les déplacements, le bien-être, le lien social, ... sont au coeur de nos préoccupations.
Après bientôt cinq ans d’existence R.E.S.P.E.C.T.S. a souhaité inviter ses adhérents à se réunir pour confronter les ambitions de nos "intentions" aux réalités de nos actions, avec deux questions :
"Connaître les intentions de l’association et se mettre d’accord sur ce qu’elles signifient. Avoir une compréhension commune des intentions de R.E.S.P.E.C.T.S."
"Questionner le fonctionnement des actions de R.E.S.P.E.C.T.S. et réfléchir aux aménagements à apporter pour améliorer celui-ci."
Lire le compte-rendu des ateliers et voir quelques images sur cette page.
L’année 2018 se termine. Elle nous a laissé les signes d’un climat chaotique qui parcours notre Planète bousculée par l’activité humaine.
Si la vie est une réalité qui doit être vécue, et pas seulement un problème à résoudre (1) ; vivons le mieux possible. Sans ambition démesurée, dans le bonheur simple de la reconnaissance d’êtres humains respectueux.
En proposant des solutions positives, pour la consommation, l’échange, le partage pour développer l’intimité de l’humain avec la nature, les actions de R.E.S.P.E.C.T.S. ont trouvé un écho grandissant. C’est encourageant.
En 2019 nous pouvons faire plus.
Dans la sobriété et pour notre santé nous pouvons renouveler nos groupements d’achats pour permettre au plus grand nombre de consommer moins, mieux, des produits naturels, au plus près des producteurs justement rémunérés.
Nous pouvons voir concrétement l’action produite par les circuits courts que nous avons mis en place avec les petits producteurs locaux et d’autres plus éloignés. C’est encourageant et bénéfique pour tous. Il faut trouver l’équilibre de cette action qui au delà de l’acte de consommer est une démarche de solidarité entre la Terre et les humains ; et un formidable créateur de liens entre producteurs et consommateurs.
Pour nous informer, nous pouvons développer nos échanges et réunions de partage (potager naturel, nourriture, santé, ...) pour trouver ensemble les solutions simples, du quotidien, qui s’inscrivent dans une démarche de développement duarable (sobriété, produits naturels, biodiversité,...).
Et aussi, dans le cadre d’une démarche d’économie circulaire, nous pourrons collecter des livres pour redonner le goût de la lecture aux enfants et adolescents. Cette lecture qui enrichit la vie, développe les aptitudes et améliore les relations.
Bonnes fêtes et belle année 2019 !
(1) Kierkegaard
"Il n’est jamais trop tard ! Trop tard de quoi ? On ne va pas quitter la Terre ?" Romain Troublé, directeur de la Fondation Tara.
"Le 21e siècle est probablement un siècle de défis pour l’humanité ; défi climatique, défi de la biodiversité, défi migratoire, ... Il y a des problèmes ! Oui. Mais il faut prendre ça comme des défis, pas comme des problèmes."
Lire : Optimiste...!
Et pour confirmer 62 youtubeurs français disent "On est prêt" ;
D’autres disent : Il est encore temps.
Les belges enchaînent avec J’Peux pas, j’ai climat ! Voir la video.
Les jardiniers sont venus nombreux, ce lundi 15 octobre 2018, pour échanger et partager leurs bonnes pratiques pour "Récolter et conserver les graines du potager".
Spontanemment plusieurs d’entreux sont venus avec des graines et des plants à offrir.
Un bel échange, beaucoup d’information et un généreux partage. Merci à tous. Plus d’infos et photos sur cette page.
Le jeudi 30 aout 2018, dix ONG* interpellent le Gouvernement français dans une tribune qui se veut être un appel à changer de cap.
Urgence climatique
"Face aux menaces climatiques, militaires et l’effondrement des écosystèmes, l’action n’est plus une option mais une nécessité, une urgence, une éthique"
L’urgence climatique mise en avant par les associations est confirmée par l’actualité et une étude (plus d’info) qui révèle que la hausse de CO2 dans l’atmosphère réduit des qualités nutritives des aliments, en particulier la teneur en fer, en protéines et en zinc de nombreuses cultures de base, en particulier le blé et le riz.
Elles font le constat de quelques contradictions
"En matière écologique, nous ne pouvons plus soutenir l’agriculture biologique et "en même temps" le glyphosate, la sobriété énergétique et "en même temps" le nucléaire, une redynamisation des centre-villes et "en même temps" (le mégacomplexe) Europacity et l’artificialisation des terres agricoles, la nécessaire préservation de la biodiversité et "en même temps" la baisse du prix du permis de chasse, la mise en oeuvre de la COP21 et "en même temps" la multiplication des projets autoroutiers les fermes-usines et "en même temps" une agriculture paysanne, le libéralisme et "en même temps" l’écologie". Source AFP.
Des actions à tous les niveaux
Avec ses "intentions" R.E.S.P.E.C.T.S. propose de petites "actions" : Consommer moins et mieux pour préserver notre santé ; échanger, partager pour créer du lien et de la solidarité ; respecter la nature pour protéger la biodiversité, ...
* la Fondation pour la nature et l’Homme, Agir pour l’environnement, France nature environnement, Générations futures, les Amis de la Terre, Réseau sortir du nucléaire, Action des citoyens pour le désarmement nucléaire, Association pour la protection des animaux sauvages, Virage énergies et Société nationale de protection de la nature.
Aux adhérents et aux lecteurs qui découvrent cette page nous souhaitons un bon été.
Nous avons publié à plusieurs reprises des lignes alarmantes sur le dérèglement climatique, la pollution, ... Et les errements d’une humanité, avide d’argent et de pouvoir, qui méprise la planète et la santé des hommes.
Cet été nous démontre par ses excès de températures que le dérèglement climatique se manifeste avec plus d’intensité et plus fréquemment.
« Il y a le feu à la maison Terre… ». Mais nous pouvons agir. Individuellement, ou ensemble, nous pouvons changer nos habitudes de consommation pour réduire notre empreinte écologique. Notre hôtesse la Terre et la biodiversité nous en seront reconnaissantes.
Bel été à tous !
2018 marque un nouveau succès pour la campagne de collecte de livres pour enfants organisée par R.E.S.P.E.C.T.S.
Avec plus de 3.000 livres collectés, et après tri, 2.200 livres affectés aux bénéficiaires cette campagne consolide notre action et renforce notre détermination à poursuivre notre lutte contre l’illettrisme.
Tous les détails du bilan 2018 de l’opération "Un enfant, un livre" sont sur cette page.
L’acronyme R.E.S.P.E.C.T.S. exprime trois "Intentions" que nous essayons ensemble de réaliser.
En 2017, 100 familles ont adhéré à nos propositions : pour mieux consommer (groupements d’achats, déjeuners sur le thème des saisons) ; pour partager des connaissances (réunions d’informations sur la santé, le jardinage, ... Débats d’idées, lutte contre l’illettrisme) et pour améliorer notre comportement écologique (s’informer, transmettre les bonnes pratiques).
Le 4 juin 2018, à 18 heures, les adhérents de R.E.S.P.E.C.T.S. ont été invités à participer à l’assemblée générale ordinaire de l’association. C’est un moment important pour exprimer ses attentes, échanger sur les actions passées et construire, ensemble, notre projet 2018-2019.
Ordre du jour :
L’exercice 2017 :
- Rapport moral, rapport financier,
- Vote des résolutions : approbation du rapport moral, approbation des comptes, montant de la cotisation annuelle.
Pour préparer ensemble nos prochaines actions (les principes de ces projets, ont été présentés à l’assemblée pour se prononcer sur la création de groupes "pilotes" qui animeront ces actions :
- Evolution des groupements d’achats (sens, démarche, qualité, organisation, ...) ;
- Lutte contre l’illettrisme : organisation de la campagne "Un enfant, un livre" (suivi annuel, manifestations, ...) ;
- Organisation des séances plénières 2018/2019 : rythme, thèmes, rencontre avec les associations "amies" et les producteurs, rapprochement avec un GAS d’Oulx ;
- Implication des adhérents par le débat et les échanges … ;
- Participation à la Festa « Altra Velocità » ;
- Élection des membres du conseil d’animation.
Les documents relatifs à cette assemblée sont disponibles ci-dessous.
Si le monde entier vivait comme les Français, l’humanité commencerait à creuser son déficit écologique dès le 5 mai (2018). Soit trois mois avant la date du Jour du dépassement planétaire qui est tombée début août en 2017.
Il faudrait donc 2,9 planètes pour satisfaire aux besoins de l’humanité.
Tous les ans, l’ONG Global Footprint Network calcule « le jour du dépassement ». C’est la date à laquelle l’empreinte écologique de l’humanité dépasse la biocapacité de la planète, à savoir la capacité régénératrice de la Terre pour satisfaire notre consommation annuelle de ressources. Source : WWF.
Prédation exponentielle :
Si, comme de mauvaises augures le prédisent, la fin du pétrole, du sable, de l’eau potable, est proche... Nous pouvons dire qu’un animal supérieur, l’Humain, a consommé en quelques décennies la quasi totalité des richesses que la Terre a pétri pendant des centaines de millions d’années. C’est un épouvantable constat.
Et il ne semble pas acquis que les dirigeants du Monde aient d’autres perspectives que la croissance et la consommation pour promettre à leurs administrés toujours plus de bonheur.
Nous consommateurs avons pourtant le pouvoir !
Imaginons que demain les consommateurs dans un grand élan de solidarité se mettent à boycotter un produit, une marque, une enseigne.
Pour le produit, la marque, l’enseigne cela deviendrait vite intenable. Sans user de ces extrémités nous pouvons imaginer des actions de solidarité avec des producteurs en circuits courts. Nous pouvons aussi décider de consommer moins et mieux en choisissant nos modes de vies (logement, déplacement, alimentation, ...).
Nous consommateurs nous devons trouver les solutions possibles qui produiront les mutations fondamentales qui s’imposent dans les systèmes alimentaires, énergétiques et financiers pour satisfaire les besoins des générations actuelles et futures.
Il y a "le feu à la maison Terre" mais nous pouvons encore l’éteindre avec de petites actions quotidiennes répétées et en éduquant nos enfants et nos petits enfants dans la perspective de préserver, coûte que coûte, la biodiversité.
Dans un lointain passé, pour fêter les cycles du temps et le renouveau de la vie, aux solstices, les humains pratiquaient des rites liés à l’observation. Nos projets sont aujourd’hui rythmés par des "incantations" commerciales et un "Chronos" toujours plus exigeant.
Prenons le temps de vivre.
Une année qui s’achève c’est souvent le moment de faire un bilan. Avec la satisfaction d’avoir réalisé la promesse des voeux de l’année précédente ou parfois la déception d’avoir échoué.
2017 nous a permis de faire : Une belle collecte de livres, des déjeuners conversations partagés, un instructif voyage en Sicile, plus de groupements d’achats, de belles rencontres ... Merci à tous.
En 2018 notre objectif pourrait être : "Pas plus, mais mieux !"
Une nouvelle année qui commence c’est aussi l’espoir de réaliser de belles actions, d’exalter nos engagements. Des voeux auxquels nous rajouterons une dose d’altruisme, de créativité et beaucoup d’enthousiasme.
Dans cette perspective et pour réaliser au mieux nos "intentions" je vous propose de suivre les conseils d’Antonio Gramsci :
"Il faut allier le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté."
Et croire, comme Victor Hugo, que "Les plus belles années d’une vie sont celles que nous n’avons pas encore vécues." Un bel espoir !
respectueusement. Jacques
L’idée des jardins partagés n’est pas nouvelle. Jardinons ensemble à Paris est une belle illustration que cette pratique a su évoluer tant au niveau des pratiques de jardinage que de l’organisation et de la communication.
Les projets de cultures potagères sur les toits, dans les friches publiques, sont nombreux. Les organisations qui portent ces projets sont plus ou moins organisées et pérennes. L’exemple des "incroyables comestibles" montre que ce type de pratique a reçu un bel écho.
Un projet de proximité, en quête de qualité, solidaire, respectueux de la planète.
Fin 2014 : le village de Châteaufort (78) imagine un projet associatif pour créer un système d’alimentation local durable, avec pour objectif de dynamiser le cœur du village, créer du lien social et diminuer l’impact écologique de l’alimentation, trop dépendante au pétrole et des pesticides.
La solution : un concept novateur d’épicerie non commerciale couplé à un potager naturel.
Le potager est géré par les membres de l’association l’Epi Castelfortain. Chaque adhérent apporte 2h par mois (minimum) de participation pour assurer le fonctionnement de l’épicerie et/ou du potager.
Les légumes et fruits produits sont gratuits. La possibilité de profiter des récoltes est indépendante de la quantité de travail fournie au potager : dès lors qu’ils ont effectué leurs 2h mensuelles, que ce soit au potager ou à l’épicerie, tous les adhérents à l’Epi peuvent recevoir leur part de légumes !
De passage dans les Hautes-Alpes dans le cadre du partenariat national entre les Campings Site et Paysages et "Partir En Livre", l’illustratrice et auteur Anne-Catherine De Boel a accepté de participer à plusieurs rencontres avec les jeunes enfants de la région.
Franck Velay (camping Le Petit Liou à Baratier), initiateur du projet a accepté d’associer R.E.S.P.E.C.T.S. aux trois animations programmées à Baratier, Embrun, librairie Charabia et Gap, librairie La Loupiote.
Détails de ces trois journées et photos sur cette page.
Si vous préférez consommer des produits naturels, échanger les bonnes pratiques qui vous permettent de rester en bonne santé et de moins gaspiller, si les assauts violents du climat vous interpellent, ... Rejoignez R.E.S.P.E.C.T.S.
Nous n’avons pas la prétention de tout remettre en ordre mais ensemble nous pourrons développer d’autres façons de vivre et de partager tout en préservant les éléments essentiels au bien-être de la vie sur terre.
Pour R.E.S.P.E.C.T.S., Jacques
En matière de consommation, la tendance du circuit court évolue et se développe. Pour certains il s’agit de réagir à la pression de la grande distribution, pour d’autres le choix de la qualité l’emporte. Enfin pour la majorité c’est la proposition du système de consommation globalisé qui est rejeté.
Pourquoi consommer des produits alimentaires, produits en France, qui ont fait des milliers de kilomètres, pour être transformés (et dénaturés) ? Les fruits et les légumes, lavés, emballés, traités pour se conserver, n’ont plus de goût. Et finalement les prix moindres de ces aliments de la grande distribution ne compensent plus le manque de plaisir à les consommer.
Ensemble, les consommateurs, par petits groupes, se sont rapprochés des AMAP ou des producteurs sur les marchés de plein vent et aussi ont organisé des groupements d’achats.
Dans la plupart des cas les consommateurs trouvent du plaisir à ces nouvelles pratiques conviviales qui donnent du sens à leur consommation. Les produits sont frais, à maturité, ont du goût, sont cultivés localement par des producteurs avec qui ils échangent. Et la démarche, dans son ensemble, est moins polluante (agriculture durable).
Une double exigence de traçabilité et de proximité s’est imposée d’elle même avec les crises sanitaires à répétition, les aléas climatiques et les contraintes économiques.
La suppression des intermédiaires entre le producteur et le consommateur permet, dans de nombreux cas, d’aboutir à une relation gagnante et durable : le consommateur se procure des produits locaux à un tarif raisonnable, il est sûr de la traçabilité.
Le producteur maîtrise la commercialisation de ses produits et en conserve la valeur ajoutée. Il noue une relation avec son client qui veut acheter directement pour avoir confiance. Tous sont gagnants et rassurés.
Dissimulées derrière une illusion de dynamisme les statistiques sur les circuits courts en France sont difficiles à obtenir. Le développement de cette consommation équitable et solidaire répond à un dramatique constat : baisse continue du nombre d’exploitations agricoles (1.262.700 en 1980 et 490.000 en 2010). Baisse qui continue au rythme de 3% par an selon les statistiques Agreste.
Le revenu des (petits) agriculteurs est en dessous du seuil de pauvreté pour 22% d’entre eux et 40% des exploitations dégagent un revenu inférieur au SMIC.
Ces deux facteurs associés au contrôle de 70% du marché par la grande distribution poussent les agriculteurs, surtout dans le bio, à trouver d’autres sources de diffusion de leur production.
Les circuits courts peuvent être un levier de l’économie sociale et solidaire (dans le monde agricole). Encore faudrait-il que les conditions de ce développement soient réunies. Plusieurs obstacles se dressent : pas assez de terres agricoles pour l’installation de jeunes paysans (foncier trop cher et trop rare), pas ou peu d’aide à l’installation en agriculture naturelle (bio), qui ne représente que 4% de la surface agricole en 2014. L’utilisation des semences fermières est interdite (secteur sous la coupe de quelques multinationales).
Les consommateurs et les producteurs doivent, ensemble, trouver les moyens de développer ce mode de consommation qui sera favorable à tous. Et, au delà, de sensibiliser le monde politique pour une plus grande considération de ces aspirations, de bon sens, pour la planète et pour l’humain.
L’intention "Partage des Connaissances" de R.E.S.P.E.C.T.S. organise une exposition de photos de Sylvain Béligon.
Samedi 19 et dimanche 20 septembre 2015
L’exposition est ouverte au public de 10h à 13h et de 14h à 18h
Maison de quartier de Fontreyne, rue du Bosquet à Gap.
Sylvain partagera ses connaissances avec le public dans des ateliers de prises de vues en lumière naturelle.
Les oeuvres exposées seront extraites d’une série de clichés sur trois thèmes :
1. Reflets d’automne : l’harmonie des couleurs des feuilles d’automne est recomposée par le miroir naturel de l’eau.
2. Portraits de fleurs : Une palette chromatique naturelle dévoile la sensibilité du photographe et sa technique de prise de vue.
3. Un regard sur le Népal : Sylvain a rapporté du Népal*, avant la catastrophe d’avril 2015, des images d’une grande humanité. Elles sont exposées, ici, pour ne pas oublier le sourire de ce peuple meurtri.
*Pendant l’exposition, les visiteurs auront la possibilité de commander des tirages 20x30 d’un regard népalais au profit d’une ONG qui participe à la reconstruction du pays.