Dans l’esprit du partage et de la transmission porté par l’association, Laurent Fontorbe a accepté de venir échanger avec nous et parler de son expérience dans quelques domaines du jardinage :
– saisonnalité au potager et les impacts climatiques ;
– préparer et entretenir sa terre ;
– gérer les besoins en eau ;
Un atelier ouvert à tous, participation gratuite mais places limitées > s’inscrire.
Le jeudi 21 novembre, au Jardin des Violettes, l’association Humus & Associés, fera une formation au compostage domestique à 11 heures.
Cette formation est ouverte à tous : adhérents, voisins, public, ...
Ce sera aussi l’occasion d’installer au Relais Solidaire deux composteurs normalisés anti-intrusion (rongeurs).
Contact et infos > occitanie@respects.fr
Des gestes concrets pour moins de déchets végétaux.
Formation à la gestion des déchets verts et astuces pour avoir un jardin en forme en réutilisant tout ce que nos jardins possèdent déjà.
– Comment avoir une jolie pelouse, de beaux massifs et un potager productif ?
– Comment gérer les déchets végétaux ?
Samedi 19 octobre 2024 au Relais Solidaire de 10 heures à 12 heures.
Formation gratuite avec Humus & Associés. Places limitées. Inscription obligatoire > occitanie@respects.fr
Vous invite à assister à une conférence/débat sur le thème : "Que se passe-t-il sous nos pieds ?
"Alors que l’être humain a exploré le milieu aérien et le milieu aquatique, il lui reste un monde encore très méconnu à découvrir. Ce monde ne représente que quelques dizaines de centimètres d’épaisseur et parfois moins. Il couvre une grande partie de la surface de la terre : c’est le sol.
Venez en apprendre un peu plus sur ce milieu si complexe et passionnant ; des infos pratiques pour mieux appréhender vos jardins et potagers." Conférence gratuite, mais places limitées. Inscription obligatoire sur occitanie@respects.fr
Conférence animée par Elsa Van Hees, médiatrice scientifique chez Les Explorateurs des Possibles.
Le Jardin participatif et pédagogique sera ouvert au public pour des visites commentées entre 9h et 11h30.
Infos > occitanie@respects.fr
Comme les deux années précédentes RESPECTS Occitanie sera présente au Forum des associations organisé par la municipalité.
L’occasion pour nos bénévoles de rencontrer le public et de présenter nos différentes actions sur le territoire.
Cette année nous présenterons en particulier notre action Groupements d’achats en circuits courts avec le calendrier prévisionnel pour la saison 2024-2025.
Venez nous rencontrer/échanger : Plaine des sports, rue du stade à Cugnaux entre 10h et 17h le dimanche 8 septembre.
Un atelier biodiversité de RESPECTS Occitanie qui permet de construire une vision globale du cycle de l’eau, avec un jeu de cartes mis en place par les joueurs selon 4 lots : le cycle naturel de l’eau, le cycle anthropique de l’eau (influencé par l’homme) ainsi que les impacts de l’Homme et les impacts changement climatique sur ces cycles. Un échange permet ensuite de chercher des mesures individuelles et collectives qui peuvent être prises.
L’atelier a été animé par Najoua Moumli (Chargée de mission eau au Conseil départemental de Haute-Garonne)
au Relais Solidaire, 1, Impasse des Violettes, 31270 Cugnaux (parking Quai des Arts), le samedi 31 août de 9h30 à 12h30. Un atelier, gratuit, ouvert à tous.
« Transition(s) 2050. Choisir maintenant. Agir pour le climat » est une prospective qui peint quatre chemins cohérents et contrastés pour atteindre la neutralité carbone en France en 2050. Ils visent à articuler les dimensions technico-économiques avec des réflexions sur les transformations de la société qu’elles supposent
ou qu’elles suscitent.
Voir plus et télécharger la synthèse de l’ADEME dans le dossier Climat.
Le procès verbal et les comptes annuels de l’assemblée générale du 8 juin 2024 de RESPECTS Occitanie sont disponibles pour les adhérents avec les liens ci-dessous :
> Télécharger le PV de l’assemblée générale ordinaire.
> Télécharger les comptes annuels.
Ils sont venus nous rencontrer : Le samedi 8 juin 2024, au terme de l’assemblée générale de l’association, pour faire plus ample connaissance quelques producteurs siciliens qui produisent ces délicieux agrumes que nous consommons tout l’hiver sont venus à notre rencontre > Trombinoscope des visiteurs.
> Album photo de la visite.
Un avenir commun :
Prenons le temps d’échanger, ensemble, sur ce que nous voulons pour notre alimentation, notre santé, notre planète. Avec 20 ans d’expérience, ils sont des "éclaireurs". Nous devons construire ensemble la suite. JS Po/... RESPECTS Occitanie.
Lire plus : Page pizzo et nouvelles des Galline.
Nos activités rejettent dans l’atmosphère plus de gaz à effet de serre, de CO2e, depuis plusieurs dizaines d’années, que le cycle naturel du carbone, ou des autres gaz à effet de serre. À titre individuel, chacun et chacune d’entre nous contribue à cet effet de serre par ses activités que l’on pourrait qualifier de "modernes" :
– Consommation de pétrole,
– Consommation d’électricité,
– Artificialisation des sols : bâtiments, infrastructures de transports, agriculture intensive,
– Pratiques agricoles industrielles et prépondérance de l’alimentation carnée,
– Consommation d’une quantité toujours croissante de produits manufacturés.
Calculer sa contribution au changement climatique, c’est calculer à quel point nos usages participent au rejet dans l’atmosphère d’équivalents CO2.
_ Faire le test.
Connaitre sa contribution c’est la possibilité de la faire baisser.
La troisième édition est labellisée 3Printemps citoyen en Occitanie
RESPECTS Occitanie et ses partenaires organisent une Fête des plants, le samedi 13 avril 2024, pour rendre hommage à la biodiversité.
Les nichoirs d’Aurélien (Naturel Bois).
> Bon de commande.
Programme de la Fête des plants, tables ronde, rencontres, partenaires, distribution des plants commandés, ... toutes les infos sur CETTE PAGE.
Affiche.
Les normes environnementales sont contestées, les tracteurs sont dans les rues et les plus grands gestionnaires d’actifs quittent l’organisation Climate Action 100+, ... Rien ne vas plus.
Avec la révolte paysanne qui reçoit le soutien d’une partie de la population un palier est franchi et l’idée même de transition est mise à mal.
Il s’agissait de faire passer le développement économique, d’un état actuellement estimé dangereux à un autre état plus en phase avec le respect de la planète, de ses habitants et de l’environnement.
Partout il semble plus urgent de défendre la croissance et le libre échange que la santé des populations. Même si pour les pour les moins chanceux (petits paysans et consommateurs) l’issue est incertaine. Lire plus.
La 3e édition de la campagne Faites des plants est lancée.
Pour cette année 2024 le principe est le même :
Offrez des plants de fleurs, petits fruits, légumes, arbustes, ... ils seront proposés à la vente solidaire du 13 avril (Fête des plants) au Relais Solidaire.
Lire plus : Dossier solidarité.
L’année 2024, bissextile, sera plus longue d’une journée.
Un jour de plus pour mieux réaliser nos bonnes résolutions et changer !
Mais vivre ces changements dans la joie.
La joie c’est être vivants ensemble, sur une planète vivante. Quel que soit le futur qui nous attend, nous aurons toujours la satisfaction de faire quelque chose de juste, de partager, de protéger, de donner, ... De se sentir à sa place en train de faire ce à quoi l’on croit. Lire plus : remettre Chronos à l’heure.
A tous, bonne année.
L’année se termine et, au nom de nos deux associations, formons le vœu que ces derniers jours de l’année soient de bons moments de partage et de joie avec une pensée pour tous ceux qui sont dans la difficulté, la souffrance.
L’acronyme RESPECTS nous y invite.
Lire la suite dans l’INFO Lettre n°116.
Cette COP devrait/pourrait contribuer à réduire nos consommations d’énergies fossiles.
À Dubaï, les enjeux énergétiques seront au cœur des échanges. Sultan Al Jaber, le patron de la COP, est aussi ministre de l’Industrie de Dubaï et PDG d’Adnoc, la compagnie pétrolière émiratie (onzièmes réserves d’hydrocarbures du monde). Sultan Al Jaber acquis à la nécessité de sortir des énergies fossiles, milite pour un triplement de la capacité de production mondiale d’énergies renouvelables et le doublement du rythme d’amélioration de l’efficacité énergétique, au niveau mondial (rien que ça !). Mais, très active, la présidence émiratie de la COP28 a d’autres priorités.
Et le président (Sultan Al Jaber) avait annoncé "la couleur" > Voir REPORTERRE.
Lire plus : dossier climat.
Ce samedi 25 novembre, dans le cadre de ses ateliers "biodiversité" RESPECTS Occitanie propose d’échanger sur le thème : Le compost "facile".
A quelques semaines de l’obligation du tri à la source des biodéchets, cet atelier permettra de rappeler : Le compost c’est quoi ? - Cinq bonnes raisons de composter " Un choix de solutions " Quels déchets ? - Quatre règles d’or pour une bonne recette " Récolter le compost " Pour quel usage, où et quand l’utiliser ? ...
RDV à 9h30, au Relais Solidaire, 1, Impasse des Violettes, Cugnaux (parking Quai des Arts).
Il est intéressant de privilégier les fruits et légumes de saison pour leur goût, leur valeur nutritionnelle et aussi pour réduire l’impact écologique de notre consommation.
En hiver, avec le froid et le manque de soleil, notre corps réclame plus de nutriments et de vitamines C. Les légumes d’hiver sont riches en minéraux (poireaux, choux, épinards) et les agrumes pleins de vitamine C (mandarines, pamplemousses, clémentines).
Par contre, l’’été, l’organisme dépense moins de calories mais demande plus d’eau et les fruits et légumes de la saison en sont gorgés : melons, tomates, courgettes, ...
Et consommer local permet d’avoir accès à des produits plus frais (qui n’ont pas mûri pendant le transport) et dont on peut apprécier la qualité. Le local réduit aussi l’empreinte écologique de la consommation.
Manger local et de saison semble une évidence !
Lire plus : dossier alimentation.
A l’occasion du World Cleanup Day 2023, RESPECTS Occitanie a participé.
Après deux heures de ramassage des déchets dans les rues de notre commune il faut bien reconnaître que tout n’est pas parfait en matière de propreté et de civisme.
Ce n’est peut-être qu’un détail mais si ce constat est rapporté aux exigences des transformations comportementales nécessaires pour freiner le dérèglement climatique, c’est pas gagné !
A l’évidence 2023 sera une année de records pour toutes sortes de statistiques et de désastres climatiques. Mais nous, humains, avons du mal à modifier nos habitudes de consommateurs. Il ne faut pas attendre d’être pris dans la tourmente pour réagir. Les images des zones touchées par les incendies, les inondations,... sont explicites. Si nous ne faisons rien de significatif maintenant l’effort qui sera nécessaire plus tard sera bien plus grand.
Lire plus : El Niño, le retour !
Le carnivore, qui vit dans les régions arctiques où la température peut descendre jusqu’à -40 °C en hiver, peut jeûner pendant des mois pendant la période estivale où la banquise fond chaque année.
La fonte du pergélisol a érodé des zones de la toundra arctique, et la diminution des glaciers et de la glace de mer est vertigineuse. Par exemple, depuis les années 1980, la population d’ours polaires dans l’ouest de la baie d’Hudson a diminué de 30 % en raison de la prolongation des étés sans glace et de la diminution des possibilités de chasse aux phoques.
Sahra Kacimi* : "Les modèles actuels prévoient que, d’ici le milieu du siècle (2050), nous pouvons nous attendre à des étés sans glace dans l’Arctique, lorsque la vieille glace, suffisamment épaisse pour survivre à la saison de fonte, aura totalement disparu".
*Spécialiste des questions polaires à l’Université California Institute of Technology.
Lire plus :Dossier Biodiversité. Crédit photo : DR ; Ours polaire.
Quatre voyages en Sicile nous ont permis de tisser des liens avec (des) Antonio, Patrizia, Lidia, Roberto, Beppe, Adrien, Mico, Francesco, (des) Mario, Barbara, Paolo, Cinzia, Diego, Roberta et beaucoup d’autres. Ils sont aujourd’hui choqués.
Fin juillet la Sicile a été la proie des flammes laissant partout, où le feu est passé, le triste tableau de la terre brulée et son empreinte meurtrière pour la faune et la biodiversité.
Mico écrit dans le dernier pizzino : "Cette nuit-là, les 45° de l’air ont endommagé les plantes, entraîné le dessèchement des feuilles et des pertes de production encore difficiles à estimer"... "Chaque été, nous agricultrices et agriculteurs, sommes angoissé.e.s à l’idée de nous éloigner plus de quelques heures de nos fermes, avec la peur de ne rien retrouver au retour et que le même scénario se répète à l’infini."
Lire l’intégralité du message des Galline.
Actuellement, il nous faut 1,7 Terre pour régénérer ce que l’humanité consomme.
A partir du 2 aout 2023, nous vivrons 5 mois dans le rouge en entamant le capital naturel nécessaire au maintien de la vie sur Terre.
"...Malgré les engagements pris par nos décideurs, les rencontres internationales et COPs qui se suivent, la date du jour du dépassement ne recule pas et nous continuons à creuser cette dette écologique. Notre modèle actuel est basé sur la prédation de ressources naturelles..." Yann Laurans, directeur de la biodiversité terrestre du WWF France. Lire plus sur la page Jour du dépassement.
Ça chauffe !
Des vagues de chaleur, partout sur la planète, soulignent "l’urgence grandissante de réduire les émissions de gaz à effet de serre le plus vite possible et le plus possible", selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Cette météo extrême, qui survient plus fréquemment à cause du changement climatique, "devient malheureusement la nouvelle norme", a déclaré le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas.
Sans compter que le phénomène météorologique cyclique El Niño, qui se met en place, entraîne généralement une hausse des températures mondiales, va contribuer également à empirer la situation.
Plus de détails : dossier climat.
Climat : De la Chine au Mexique en passant par l’Inde et l’Algérie, les records de températures tombent les uns après les autres en ce mois de juin. Même les océans surchauffent. Extraits Reporterre.
Les scientifiques redoutent que les records ne continuent à être dépassés au cours des prochains mois. « D’ici l’automne, avec l’installation de El Niño, la température moyenne terrestre devrait peu à peu s’éloigner de la norme, estime Serge Zaka. Si bien que les modèles saisonniers proposent des cartes lunaires où il n’y a plus aucune compensation : 90 % de la Terre est au-dessus des normes ! »
Faim et pauvreté : Même en limitant la hausse à 2 °C, quelque 130 millions de personnes supplémentaires pourraient sombrer dans la pauvreté extrême d’ici à dix ans, et la malnutrition s’accroîtra. Agriculture, élevage, pêche, aquaculture... La fréquence des mauvaises récoltes augmente déjà régulièrement depuis 50 ans et la multiplication de phénomènes météorologiques extrêmes touchera de plus en plus la production. L’apport protéinique tiré du riz, du blé, de l’orge ou des pommes de terre devrait ainsi chuter entre 6% et 14% dans les années à venir.
Lire plus : dossier Climat.
Le samedi 24 juin le jardin pédagogique des Violettes ouvrira ses portes au public entre 10h et 12h, au Relais Solidaire, 1, Impasse des Violettes à Cugnaux.
Les jardiniers bénévoles accompagneront le public dans les allées du jardin pour expliquer la démarche de ce projet qui a été confié à l’association par le CCAS de Cugnaux.
Le temps fort de la matinée sera l’inauguration du jardin par les deux jeunes marraines passionnées de jardinage : Zoé et Eva. Lire plus et Cont@ct.
Les adhérents de l’association sont invités à participer à l’assemblée générale qui se réunira le jeudi 8 juin à 18 heures au Relais Solidaire, 1, Impasse des Violettes, Cugnaux.
Télécharger la convocation ; télécharger la procuration.
Vincent Devictor, chercheur au CNRS et coordinateur de l’étude : « ... 800 millions d’individus en 40 ans, soit 20 millions par an, donc une baisse systémique, profonde, de l’avifaune européenne »
L’intensification de l’agriculture, la cause principale
« Nous concluons que l’intensification de l’agriculture, en particulier l’usage des pesticides et des engrais, représente la pression principale pour la plupart des déclins de populations d’oiseaux, en particulier ceux qui se nourrissent d’invertébrés », écrivent les scientifiques dans leur article. Lires plus sur la page Biodiversité.
Ce 1er avril 2023 : 75% des niveaux des nappes phréatiques restent sous les normales mensuelles. (BRGM).
"La situation durant l’automne et l’hiver 2022-2023 n’a que peu évolué, la recharge ayant été peu active. Seul le mois de janvier a enregistré une nette amélioration de l’état des nappes, avant une forte dégradation courant février. Les pluies infiltrées en profondeur durant le mois de mars n’ont pas été suffisantes pour engendrer une amélioration franche.
Les épisodes de recharge de l’automne et de l’hiver 2022-2023 restent très insuffisants pour compenser les déficits accumulés cette dernière année hydrologique. En conséquence, l’ensemble des nappes affichent des niveaux sous les normales et 75% des points d’observation sont modérément bas à très bas. La situation en fin d’hiver est plus déficitaire que l’année dernière (58% des niveaux sous les normales en mars 2022)." Extrait : [communiqué de presse du BRGM. La suite : Dossier eau.
L’association R.E.S.P.E.C.T.S. vous invite à son Assemblée Générale Ordinaire le lundi 03 avril 2023 à 18H, salle Dum’Art à Gap.
La convocation et les documents présentés à l’AG sont disponibles en téléchargement sur cette page.
En France, l’alimentation est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre du pays.
L’état de l’environnement " la richesse des sols et de la biodiversité, la qualité et la disponibilité de l’eau… " impacte directement notre alimentation et, en retour, celle-ci a une empreinte majeure sur l’environnement.
L’ensemble de la chaîne alimentaire est concerné (production, transformation, transport, consommation…), ses impacts environnementaux, tant positifs que négatifs, sont en premier lieu liés à la production agricole, qui utilise 54% de la superficie du pays.
Pour un nouveau modèle il faut :
– Favoriser les productions de proximité ;
– Réduire la consommation de produits animaux ;
– Mettre fin au gaspillage alimentaire ;
– Proposer une alimentation sans risque, accessible à tous ;
– Encourager économiquement les bonnes pratiques.
Extraits du dossier FNE
C’est un vrai défi aujourd’hui. Il faut aller vers plus de sobriété.
France Nature Environnement vous propose des actions concrètes pour mettre les comportements individuels en accord avec les convictions (ou les bonnes résolutions).
> Voir les bonnes pratiques.
Notre société est aujourd’hui en « état d’ébriété », c’est-à-dire dopée à la consommation de ressources : nous en consommons beaucoup trop, et plus que ce que notre planète est capable de reconstituer.
Pour France Nature Environnement, des mesures structurelles et collectives fortes en matière de sobriété nous permettront de faire évoluer l’empreinte écologique de la France, qui est de presque 3 planètes par an aujourd’hui, vers 1,5 planète en 2030 puis 1 planète à l’horizon 2050.
> Sobriété, définition, enjeux.
Les "gentils" agitateurs qui proposent les activités guidées par nos "intentions" présentent leurs meilleurs vœux à tous les adhérents des associations qui nous réunissent.
Après deux années difficiles 2023 ne s’annonce pas plus simple mais notre résilience "respectueuse" nous portera sur les ondes de cette nouvelle année.
Ayons ensemble une pensée (qui se transforme en actions) pour la planète Terre qui, dans sa grande mansuétude, tolère nos égarements de consommateurs boulimiques. Lire plus : Réparer le vivant (WWF). Photo : DR.
Et aussi : Reporterre a demandé à dix associatifs de nous expliquer quelle serait, selon elles et eux, la résolution que le gouvernement devrait adopter (et tenir) en 2023. Le détail est >ICI.
Cher(e)s adhérent(e)s,
Avec cette année qui s’achève c’est un sentiment de gratitude que les administrateurs, de nos deux associations, veulent exprimer à vous tous pour votre soutien.
Nous avons fait tout notre possible pour progresser sur le chemin de nos intentions et c’est votre présence, à nos cotés, qui nous permet d’avancer dans nos différents projets.
Nos actions solidaires et équitables prennent plus d’ampleur au fil des saisons : groupements d’achats, collectes et dons, ateliers, conversations, ... donnent du sens à notre engagement qu’il faut, avec rigueur, nous aider à poursuivre.
Au-delà de ces préoccupations matérielles ayons une pensée (et des gestes de solidarité) pour tous ceux qui sont en difficultés.
Que cette fin d’année vous apporte de la joie, du réconfort et du ressourcement en famille et avec vos amis. (Photo : Mathieu)
Belles et joyeuses fêtes !
La sobriété rentre dans nos habitudes et pour certaines familles ce n’est pas un choix mais bien une contrainte. Pour les fêtes qui approchent les solutions ne manquent pas pour les vivre de façon plus plus écologique (et garder bonne conscience), sans nécessairement déroger aux traditions. Bien sûr, quelques adaptations, un peu d’anticipation et de l’imagination sont nécessaires pour limiter les impacts sur environnements
de nos cadeaux, des menus, de la décoration...
Lire plus : Dossier consommation.
En attendant les fêtes de fin d’année, et pour être en cohérence avec notre "intention" Solidaires avec la Terre, faisons de cette période qui offre traditionnellement aux enfants une invitation à la patience en découvrant tous les jours un cadeau, une incitation à mieux nous comporter dans l’environnement.
Une recommandation par jour sera proposée dans la page "Agenda" et visible dans la colonne "Actualités". Bonne fin d’année.
Elle devait se terminer ce vendredi 18/11/22. Elle a été prolongée de deux jours. Aucun accord na été trouvé sur les sujets en débats. Un flop catastrophique au regard de l’urgence que les derniers rapports d’experts mettent à jour.
Si cette édition a été marquée par l’adoption d’une résolution qualifiée d’historique par ses promoteurs, sur la compensation des dégâts du changement climatique subis par les pays les plus pauvres. Rien sur les énergies fossiles et les émissions de Co2 n’a été décidé.
"Nous devons drastiquement réduire les émissions maintenant, et c’est une question à laquelle cette COP n’a pas répondu", a regretté le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Lire plus : dossier climat.
L’édition 2022 du 19 au 27 novembre 2022 sur le thème du Textile.
Coordonnée en France par l’ADEME, la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD) est un « temps fort » de mobilisation au cours de l’année pour mettre en lumière et essaimer les bonnes pratiques de production et de consommation qui vont dans le sens de la prévention des déchets.
L’industrie textile est aujourd’hui l’un des secteurs dont l’impact environnemental est le plus lourd. Cette pollution s’aggrave depuis l’arrivée de la fast/ultra fast fashion (mode éphémère). De nos jours, on achète 40 % de vêtements en plus par an, par rapport à il y a 15 ans.
Actions possibles, programme, ...
Après un été caniculaire, les températures fin octobre 2022 sont très élevées, au-delà de 30 °C dans certaines régions françaises, situation qui fait craindre l’arrivée de vagues de chaleurs automnales bien au-delà des moyennes de saison.
" L’ écart est notamment très important dans le sud-ouest et le centre, note Thierry Offre, climatologue chez Météo-France...."
Normalement, l’automne se caractérise par une baisse progressive des températures et un délai de plus en plus court entre le lever et le coucher du soleil. Cette saison est notamment marquée par un temps devenant progressivement plus nuageux, pluvieux et venteux, parfois neigeux en fin de saison.
Lire plus : dossier climat.
Et voir/écouter : Risques climatiques et défis sociétaux : quelles solutions ? Réponse de Cyril Dion.
Le prix du transport, hier, aujourd’hui.
"... Au fil des années, la quantité de produits livrés à l’étranger (en France et en Belgique principalement) a augmenté bien au-delà de nos prévisions, laissant dans nos caisses une marge générée par deux facteurs. D’une part, pour simplifier les calculs nous avons toujours arrondi les majorations décimales à l’unité supérieure : 19,4% est devenu 20%, 14,6% est devenu 15% etc.
D’autre part, l’augmentation des volumes expédiés nous a permis d’obtenir des remises de la part des transporteurs légèrement supérieures à celles que nous avions calculées, ce qui sur un important volume de palettes expédiées, cela a contribué à générer un "excédent" pour le Consortium à la fin de l’année.
Malheureusement, le contexte international de ces derniers mois a provoqué une augmentation inimaginable des coûts de production : certains biens et services ont augmenté de plus de 200% et nos bonnes intentions nous semblent désormais difficiles à mettre en application...
... Nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation dans laquelle ne pas augmenter le prix de vente de nos produits comme nous le souhaitions risque de nous obliger à travailler à perte, ce que nous ne pouvons évidemment pas nous permettre.
Comme évoqué dans le dernier Colibri, pour couvrir une partie de l’augmentation de ces coûts, nous avons donc dû augmenter le prix de transport des produits frais de 3%..."
Lire l’article complet de Michele.
RESPECTS Occitanie va créer un jardin participatif à Cugnaux.
Le projet consiste à aménager l’espace disponible autour du Relais Solidaire dans u temps court (9 mois) en considérant les contraintes du dérèglement climatique.
Tous les jardiniers amateurs et chevronnés peuvent participer à ce projet qui débute le mardi 4 octobre. S’inscrire : occitanie@respects.fr
Plus de détails sur le projet sur la page Solidarité.
Cette affirmation est d’Esther Duflo, professeure au Massachusetts Institute of Technology et lauréate du Prix Nobel d’économie en 2019.
Et de poursuivre : "Il ne faut pas être pessimiste, ce n’est pas une question de disponibilité, c’est une question de prix. Ce qui nous met, nous pays riches, face à une responsabilité immense, d’avoir une répartition adéquate de la nourriture immédiate et des revenus pour pouvoir se l’offrir vis-à-vis du reste du monde."
Entretien avec France Inter du 02/09/2022
Voir aussi : L’agroécologie peut nourrir le monde
Chaleur, sécheresse, orages, inondations, ... partout dans le monde, cette première moitié d’année 2022, aura été marquée par des manifestations du dérèglement climatique. Avec ses effets dramatiques (famines, perte de biens, migrations, ...) le dérèglement climatique semble faire peu de cas de nos besoins de toujours plus de confort. Une confrontation qui semble d’avance perdue pour les humains. Lire plus : Déni climatique.
Dès le 28 juillet l’humanité a consommé tout ce que la planète peut produire en un an. Nous vivons à crédit. Lire plus : Jour du dépassement.
RESPECTS Occitanie participe à l’opération 2022 Partir en Livre.
Du 21 juin au 21 juillet 2022, le mardi matin de 10h à 12h et le jeudi apmidi de 14h30 à 17h, 1, Impasse des Violettes, l’association met (gracieusement) à la disposition du public des livres qu’ils pourront emporter pour l’été. Plus de détails.
Le procès verbal de l’assemblée générale de l’association R.E.S.P.E.C.T.S. Occitanie du
jeudi 16 juin à 18h00, salle municipale Tibaous, 31100 Toulouse est disponible >ICI.
Dans le cadre de son projet de protection de la biodiversité, et plus généralement de la protection de la nature (voir les évènements de la Fête de la nature), RESPECTS Occitanie propose un atelier pour le mois de juin :
Des visites au Muséum (Parc de la Maourine) des Potagers du monde et du Jardin Naturel les 4 et 5 juin.
L’insécurité alimentaire gagne la planète.
Un quart de la population mondiale (2 milliards de personnes) n’a pas les moyens de se procurer une nourriture de qualité et suffisamment nutritive.
Le climat est souvent en cause.
après un été de tous les records dans l’hémisphère Sud ce sont les incendies qui prennent le relais. Ailleurs les inondations ou les invasions d’insectes finissent le travail. Le dérèglement climatique, impactent directement les rendements et les prix agricoles.
Les conflits sont aussi responsables de plus de la moitié des crises alimentaires aigûes.
Plusieurs pays sont particulièrement touchés : le Yémen, la République démocratique du Congo et l’Afghanistan, le Soudan, l’Érythrée, ...
La pandémie en rajoute une couche.
Selon le PAM, Programme Alimentaire Mondial, 121 millions de personnes supplémentaires ont souffert de la faim à un niveau critique, en 2020, à cause de la pandémie.
Et le système agro-alimentaire industriel contribue au désordre.
Avec un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre qu’il produit, il contribue à alimenter la crise climatique, qui touche en premier lieu les personnes déjà vulnérables. La boucle est bouclée.
Et pour nous ? Comment faire pour bien (ou mieux) se nourrir, sans gaspiller ? Lire plus : dossier alimentation.
Dans le cadre de son "intention" Terre Solidaire, RESPECTS Occitanie a organisé, le jeudi 27 janvier 2022, un atelier sur le thème :
Un atelier pour sensibiliser les participants à la pratique des semis et plus généralement à la reproduction des plantes.
Avec la participation de Jean-François, enseignant en productions horticoles, nous avons appris un peu de botanique, les bonnes pratiques pour réussir les semis de printemps. Et nous avons échangés nos astuces de jardiniers amateurs et quelques graines.
Merci à tous les participants pour ces fructueux échanges.
Le memo de l’atelier est >ICI
Chers adhérents,
C’est difficile de vous souhaiter une "bonne année" alors que nous savons déjà quelle commence mal. Comme les deux années précédentes nous allons devoir nous adapter et regretter ce monde d’avant, dont le souvenir des plaisirs passés, nourrissait notre insouciance.
Quoi qu’il en soit pour donner du sens à nos vies nous allons devoir aimer la vie pour ce quelle est (et comme elle est).
A travers nos associations nous allons essayer de poursuivre la réalisation de nos "Intentions". Dans chacune d’elles nous retrouvons un peu des désordres qui nous préoccupent aujourd’hui.
Il n’est pas trop tard pour agir.
Alors faisons de cette année 2022 un bon moment pour nous mobiliser, plus encore, et faire de ces intentions des utopies réalisées.
Nous pouvons agir pour : le climat, la biodiversité, les déchets, l’alimentation et la santé en consommant moins et mieux, la solidarité, ...
Ensemble nous avons déjà fait beaucoup de belles choses. Aidez nous à poursuivre sur cette voie.
Bonne et heureuse année 2022. JS
Avec son livre et bientôt son film : Animal, Cyril Dion nous inflige une bonne leçon de clairvoyance.
En écho des anthropologues et des philosophes nous invitent à ré-ensauvager le monde pour éviter la catastrophe que la crise systémique en cours nous promet.
Tous les écosystèmes doivent être interdépendants.
Les humains ont besoin de trois choses basiques : manger, boire, respirer. La satisfaction de ces besoins nous vient du monde vivant. Respectons le !
C’est le monde vivant qui nous à fait. Et pas l’inverse.
En croyant qu’on était séparé du monde vivant on a créé le mot nature.
La nature, cela n’existe pas.
"La nature est un concept, une abstraction. C’est une façon d’établir une distance entre les humains et les non- humains ... La nature est un dispositif métaphysique, que l’Occident et les Européens ont inventé pour mettre en avant la distanciation des humains vis-à-vis du monde, un monde qui devenait alors un système de ressources, un domaine à explorer ... (exploiter).
Alors on va parler de la nature et de la société, de la nature et de l’homme, de la nature et de l’art, de la nature et de la religion,… (1)
... Cela dit, les conditions que nous avons imposées (à la nature) par le réchauffement climatique, vont profondément transformer la capacité régénératrice des milieux ...
... Pour arrêter la dégradation, la crise écologique sidérante qui se produit en ce début du XXIe siècle il faut inventer des formes alternatives d’habiter la Terre, des formes alternatives de s’organiser entre humains et d’entretenir des relations avec les non-humains (la nature) ...
... On peut devenir des humains différents de ce que nous avons été ou de ce que nous sommes. Découvrir des façons alternatives de vivre pour essayer de nous transformer nous-mêmes."
(1) Extraits d’une interview de Philippe Descola par Hervé Kempf (Reporterre)
Préoccupés par les mesures sanitaires et les confinements à répétition nous ne nous sommes pas souciés des causes structurelles de la pandémie, ni des leçons qu’il faudrait en tirer. Depuis plus d’un an les fragilités du système mondialisé, a montré ses faiblesses et l’alerte est sérieuse.
Comme pour le climat qui déploie ses frasques, le monde des humains devrait chercher à atténuer les causes car pour soigner les effets il semble que ce soit un peu tard.
« Le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre », affirme le GIEC (juin 2021) ; extraits.
Un avant-goût des crises à venir (extrait M. Mondialisation)
"Non seulement la machine mondialisée est grippée, mais les dégâts qu’elle engendre sur la planète et dans nos sociétés sont plus graves encore que ceux engendrés par la pandémie. Alors que le monde peine à gérer ce virus, une question inquiétante se pose : comment ferons-nous face aux nombreux autres défis qui attendent la planète, comme le dérèglement climatique, la crise de la biodiversité, l’épuisement des ressources naturelles ou encore les chocs politiques et sociaux qui risquent de survenir ? Des défis déjà bien actuels. En 2020, la pollution liée aux énergies fossiles a fait 4 fois plus de morts à travers le monde que le coronavirus… Qui s’en soucie ?" Lire plus
19 mai 2021 c’est la libération ! Les terrasses sont ouvertes ; 9 juin, le couvre-feu est décalé à 23h, réouverture des salles de restaurants, cinémas, salles de spectacles, ... Ouf ! Détail des mesures.
Le 30 juin, ce sera presque comme avant (mars 2020).
Les deux premières étapes passées, la vie reprend son cours comme si "la Covid" était un mauvais souvenir.
Tout ça pour ça !?
Après 14 mois de termes guerriers ou alarmistes, et une situation inédite avec des scènes de saturation dans les hôpitaux, le travail et l’enseignement réorganisés, les modèles économiques mis à mal, une liberté de mouvement réduite et contrôlée, rien ne semble avoir éveillé nos consciences.
Si le bilan de la pandémie est difficile à établir nous aurons à l’évidence à subir des modifications durables dans nos vies quotidiennes, l’IA (intelligence artificielle) va en profiter pour servir le bien commun et s’imposer dans la santé, l’éducation, la sécurité. Avec des aspects négatifs : manipulations d’objets connectés, main mise sur les informations personnelles, suppressions d’emplois, ...
Pourtant, pour nombre d’entre nous, une seule chose compte : revenir à la frénésie de consommation du monde d’avant le mois de mars 2020.
Un mot : « Celui qui pense qu’une croissance exponentielle infinie est possible dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » Kenneth Boulding.
Quid du monde d’après ?
Ce monde qui ne connait pas de frontières pour commercer, et/ou "faire" de l’argent, aurait pu (aurait du) se poser la question de l’origine des bouleversements que nous venons de traverser et prendre conscience de la nécessité de modifier nos comportements.
Nous ne pouvons pas faire comme si nous ne savions pas. Le rythme actuel de la hausse des émissions de gaz à effet de serre annonce des bouleversements importants (et déjà perçus). Nous subiront des changements dans tous les domaines du climat à la santé.
Etre triste à cause de cette situation !? C’est juste exprimer le regret de ce manque de prise de conscience.
JS
Manger est une nécessité vitale. Bien manger est un gage de bonne santé.
La cuisine est une activité à la mode (au moins sur les écrans). Dans ce spectacle les cuisiniers-vedettes, créatifs et inspirés, portent la cuisine au niveau de l’art, peu accessible à tout un chacun.
Par opposition, dans un autre espace social, la cantine scolaire, les plateaux des hôpitaux, ou des personnes âgées isolées, doit être bon marché. C’est un menu unique, servi à des "usagers" qui n’ont pas le choix d’aller ailleurs.
Cette population est-elle condamnée à manger des produits "industriels" mauvais pour la santé et mal préparés ?
La suite dans le dossier alimentation.
3-2-1 c’est parti ! Le printemps arrive et avec lui la période des semis qui bat son plein.
C’est maintenant que se préparent les futures tomates, ratatouilles, radis croquants et autres salades de haricots frais.
A cet effet, vous trouverez la liste de semences disponibles dans la grainothèque avec de nombreuses nouvelles variétés ici. Elles seront disponibles lors des permanences et récupérations de commandes groupées à Cugnaux et Toulouse.
N’oubliez pas de prévoir le sachet à graines que vous pouvez imprimer en cliquant sur ce lien.
Nous avons également ajouté un calendrier de semis.
Le but de la grainothèque est de préserver la diversité des cultures paysannes, en échangeant, reproduisant et enrichissant notre réservoir de graines. A cet effet, n’hésitez pas à proposer vos semences pour notre collection.
Bons semis à toutes et tous !!!
Depuis un an nos sourires sont masqués. L’utilité de l’effacement du bas du visage ne fait pas de doute par temps de pandémie mais nous prive d’un moyen naturel de communication avec l’autre.
Notre masque hydrophile ne se contente pas de dissimuler les sourires, il défigure.
Un langage à part entière
Rayonnant, discret, forcé, pincé, énigmatique, le sourire est un langage à part entière.
Le sourire « vrai » laisse apparaître l’empreinte de soi. Il s’offre à l’autre, mais n’en attend rien.
Lié à nos émotions, il peut aussi s’effacer au cours de l’existence : la colère, la tristesse, la maladie peuvent effacer les sourires. Aujourd’hui c’est un nouvel attribut vestimentaire qui masque nos visages et son essentielle expression.
Retrouver les sourires
Nous vivons déjà depuis un an dans le "monde d’après" les sourires. Il est possible d’apprendre de nouveaux codes : professionnels, personnels, culturels ; et de chercher le sourire dans le regard de l’autre. Mais il serait préférable de retrouver le visage dans sa situation naturelle de seule partie du corps normalement dénudée (et de préférence souriante).
Lire plus : Le sourire vient de l’intérieur
L’actualité avec son flot de contraintes, de mauvaises nouvelles, met à rude épreuve la notion confiance.
Les sociétés contemporaines sont perturbées par des crises de confiance aux manifestations diverses : mise en cause des élites, du savoir scientifique, de l’expertise, succès des théories du complot, etc.
"Sans la confiance des hommes les uns envers les autres, la société tout entière se disloquerait". Georg Simmel en 1900.
"La confiance est « le terreau du lien social".
Cette métaphore horticole employée par l’économiste et anthropologue italien Roberto Camagni insiste sur le caractère fructueux, productif, de la relation de confiance. Pas de société sans confiance, donc. Autrui est fondamentalement perçu comme un moyen d’accéder à des connaissances que l’on n’a pas. Sans la médiation des autres, peu de choses nous seraient accessibles. L’idée même de société s’élabore sur le constat d’une nécessaire complémentarité des individus...
... En terme d’efficacité, la relation de confiance permet la mise en cohérence des intérêts individuels et de l’intérêt collectif. Comme individuellement chaque acteur gagne à l’organisation collective, alors le bien-être général augmente : il n’y a pas de coordination possible sans cette confiance dans le collectif. Travailler pour l’ensemble du groupe, c’est augmenter mon propre bien-être.
Grâce à la confiance, les engagements mutuels que l’on prend facilitent la coopération car ils permettent de déboucher sur ce que les sociologues appellent des « régularités de comportement », qui ne sont autres que des normes de morale et d’action : systèmes de valeurs, règles, formalisées ou non, routines. L’adhésion à des valeurs communes va permettre de sceller une relation de confiance ; les routines, elles, vont l’installer dans la durée, la stabiliser en confortant l’espace relationnel ainsi créé." Extraits de "La confiance : approche historique et sociologique"
A lire : La confiance, une denrée en voie de disparition…
L’égo : Depuis plus d’un demi siècle la marche en avant de la société nous a poussés vers plus d’individualisme. Compétition dans les études, au travail, élévation sociale, paraître, "bulle" numérique ... Autant de témoignages du progrès et de la modernité, d’affirmation de soi contre l’anonymat, mais aussi aveu de la difficulté à "faire société", de la dilution du lien social, de l’effilochement des solidarités.
Le respect de l’autre c’est l’acceptation d’un principe d’égalité entre les hommes pour que la vie en société soit possible.
"Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse".
Et maintenant des crises diverses : Dérèglement climatique, migrations, conflits, terrorisme, paupérisation, crises sanitaires, ...
Des peurs comme autant de raisons de se replier sur soi.
L’exemple de la solidarité du premier confinement qui a été un puissant mécanisme de défense pour lutter contre l’angoisse, a vite laissé place aux intérêts personnels, au détriment de l’intérêt général.
Par temps de COVID nous ne voulons ni contrainte, ni privation de liberté. Au risque d’exposer nos voisins, collègues, proches.
Comment reprocher aux jeunes générations de faire la fête ? Ou aux citadins de vouloir confiner à la campagne ? Alors que notre société laisse s’entasser dans des camps déplorables des milliers de migrants aux portes de l’europe. Ailleurs des villages entiers ont brulés à cause du réchauffement climatique, des maisons sont emportées par les eaux, la banquise fond, la biodiversité se dilue dans des océans de plastiques que nous (sur)alimentons avec nos masques de protection produits par milliards.
Hors l’humain est ainsi fait que tant qu’il n’est pas touché personnellement il regarde ailleurs en espérant éviter les difficultés.
Respecter l’autre, c’est aussi se respecter soi. Tous nos gestes de respect pour les personnes, mais aussi pour l’environnement, sont exprimés, dans nos gestes de consommateurs, par notre affabilité, urbanité, discrétion, respects des règles proposées par l’institution. Un bonjour, un sourire, c’est le début d’un peu de bien facile à produire.
Le coronavirus a brisé les ailes de nos libertés. Bien sûr, nous sommes encore libres de penser et de nous exprimer. Comme le note Sylvain Tesson, « toutes nos libertés de détails qui font le charme de la vie, le bonheur des petites choses, sont en train de se faire grignoter ».
Mais ces libertés de détails valent-elles mieux que la qualité de vie de nos enfants ? Po/... JS
Dans un communiqué du mois de septembre 2020 un poids lourd de la grande distribution américaine annonce tester la livraison par drones de certains produits d’épicerie et des articles ménagers.
Le communiqué précise : "ce mode de livraison permettra d’obtenir des informations précieuses sur l’expérience du client et de l’associé, depuis le prélèvement et l’emballage jusqu’au décollage et à la livraison ».
En réduisant les temps de livaison de 24 heures à 30 minutes les géants de la distribution promettent le bonheur tout proche.
Pour R.E.S.P.E.C.T.S. les groupements d’achats veulent s’attacher à d’autres valeurs :
Un groupement d’achat c’est quoi ?
C’est avoir accès à certains produits, plus facilement, par l’intermédiaire de l’association.
C’est également la maîtrise d’un circuit de distribution : court (peu ou pas d’intermédiaires) et transparent (on sait qui fait quoi).
Un groupement d’achat pourquoi ?
Cette forme d’échange recherche une masse critique d’acheteurs pour :
- faciliter la logistique et le conditionnement des produits (transport/cartons/palettes)
- limiter les transports (pour une orange : 1 camion ; pour 1.000 oranges : 1 camion)
- minimiser les coûts de transports (coût de transport d’une orange identique à celui de 1.000 oranges)
- bénéficier d’un tarif avantageux de type « gros » ou « vrac » (prix unitaire de l’orange inférieur si 1.000 oranges achetées)
Un groupement d’achat pour qui ?
1/ Pour les producteurs
- avoir la garantie d’écouler une partie de leur production ;
- vendre leur production à un prix juste ;
- disposer d’une fenêtre pour faire découvrir leurs produts et savoir-faire.
2/ Pour les membres de l’association
- avoir accès à un réseau de producteurs sélectionnés, qui répondent aux intentions de l’association ;
- consommer des produits de qualité, de saison ;
- payer un prix juste, au plus proche de la valeur réelle des produits ;
- ancrer sa consommation dans un système de production équitable.
Tous les ans le jour du dépassement (calculé par Global Footprint Network) appelle son lot de commentaires. Pour les uns la méthode de calcul est aproximative et mauvaise pour d’autres c’est du catastrophisme ...
Leurs calculs, basés sur les données de l’ONU, indiquent que la demande en "espaces productifs" (production de nourriture, de bois, mais aussi les surfaces fixatrices de CO2 atmosphérique comme les forêts et les océans) nécessaires à l’humanité est de près de 20,9 milliards d’hectares. Or, la surface totale pouvant véritablement être exploitée à ces fins de façon durable sur notre planète n’est que de 12,2 milliards d’hectares. Ce qui signifie que l’humanité utilise l’environnement 1,7 fois plus vite que ce qu’il est capable de régénérer. Avec les récents incendies, la fonte accélérée des glaces, ... la dette écologique est s’alourdit encore plus vite.
Carte de la biocapacité des états du monde (rouge déficit, vert excédent)
Original : http://data.footprintnetwork.org/#/
Un déficit écologique se produit lorsque l’empreinte écologique d’une population dépasse la biocapacité de la zone disponible pour cette population. Un déficit écologique national signifie que la nation importe de la biocapacité par le biais du commerce, de la liquidation des actifs écologiques nationaux ou de l’émission de déchets de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Une réserve écologique existe lorsque la biocapacité d’une région dépasse l’empreinte écologique de sa population.
La Terre Mère est l’âme du monde. Retourner vers à elle n’est pas une réparation ni un acte de préservation mais une attitude naturelle de « co-opération ».
Il faut la respecter. Comme l’expriment magnifiquement les Indiens kogis de Colombie, « la nature est écrite dans les arbres ». La Terre Mère n’est pas seulement un « dépôt sacré » dont nous serions responsables ou un objet d’étude dont nous pouvons connaître les lois, elle est ce dont nous sommes faits, elle est la matrice de toute chose depuis l’origine des temps.
Prise de conscience. Une pandémie, un confinement, des excés climatiques (38° en Sibérie), qui en disent long sur l’empreinte écologique de 7 millards d’humains, et voilà renaître des tentations écologiques. Ils sont nombreux à vouloir quitter la ville pour la campagne. Ils ont tous cette chose en commun : le fait de vouloir être au plus près de la terre et de mettre en pratique des idées et des projets environnementaux durables.
Mais attention ! Il ne s’agit pas seulement « d’adopter » de bonnes pratiques mais d’accepter d’être transformé en retour.
Albert Jacquard disait : « Ce n’est pas la planète qu’il faut sauver, mais bien l’humanité. »
Des solutions. Alain Dugarcein rappelle quelques bonnes pratiques : Arrêter de détruire les forêts, de manger moins de viande, des protéines sont disponibles ailleurs. Revoir notre économie pour réduire les inégalités, réduire le gaspillage alimentaire, encourager une alimentation à base de plantes, stopper la conversion des prairies, forêts et autres habitats naturels, se tourner massivement vers les énergies vertes et renouvelables, créer un plus grand nombre de réserves naturelles terrestres et marines...
Jean Malaury, dans Terre mère en 2008 : "Nous sommes des veilleurs de nuit face à une mondialisation sauvage, à un développement désordonné. Si nous n’y prenons garde, ce sera un développement dévastateur. La Terre souffre. Notre Terre Mère ne souffre que trop. Elle se vengera. Et déjà les signes sont annoncés."
Hommage. En cette année 2020 le Festival des Jardins de Chaumont sur Loire rend hommage à la Terre Mère. Le festival 2020.
Retour à la vie "normale" ? "Surtout pas !"
Pour Nicolas Hulot et sa fondation "Le temps est venu de changer." Voir le site dédié.
Pour deux cents personnalités à travers le monde qui ont participé à l’appel d’Aurélien Barrau et Juliette Binoche, il faut une "transformation radicale" après la crise du coronavirus. La liste des signataires dans Le Monde.
Pour Bruno Latour il faut imaginer des gestes barrières pour ne pas retourner à la production d’avant crise. (Lire ci-dessous).
Bruno Latour, philosophe et sociologue, conseille de faire un bon inventaire. Et de ne pas reprendre à l’identique tout ce que nous faisions avant. « Surtout pas ! ». (Lire ci-dessous).
Pour Allain Bougrain-Dubourg : "Après le virus, le libre-échange doit devenir le juste-échange".
Et les appels sont nombreux. Une prise de conscience ? Pas sûr.
Il faut faire mieux et plus. Consommer moins, local et de saison, refuser le plastique, moins voyager et préférer se déplacer à pied, en vélo, en bus ou train plutôt qu’en voiture. Soyons inventifs et trouvons ensemble des moyens d’être (simplement) plus économes pour nous et la planète.
Il faut aussi prendre conscience de notre lien indéfectible avec la nature. La protection de la biodiversité est primordiale. Et c’est facile à faire. Regarder, s’émmerveiller, respecter, apprendre et transmettre. Des gestes accessibles à tous.
Nous avons bien "confiné" pendant deux mois. Alors vivre en harmonie avec notre environnement ne va être que du bonheur.
C’est la quantité de substances actives (produits phytopharmaceutiques) vendues en France en 2018. La consommation de produits phytosanitaires en agriculture a augmenté de 21 % en France en 2018, selon un bilan en janvier du Plan Ecophyto 2, chapeauté par quatre ministères : Agriculture, Santé, Recherche et Transition écologique.
Dans un référé difusé le 04 février 2020 la Cour des Comptes formule quatre recommandations pour que la mise en oeuvre des "Plants Ecophyto" puissent enfin atteindre leurs objectifs.
Ces plans devaient permettre à la France de réduire les risques et les effets de ces produits (communément appelés « pesticides ») sur la santé humaine et sur l’environnement, et d’encourager le recours à des méthodes de substitution. Dix ans après, malgré des actions mobilisant des fonds publics importants, ces plans n’ont pas atteint leurs objectifs. La Cour formule quatre recommandations en ce sens.
Offrir un cadeau à la planète. Nous lui devons bien ça !
Pour ces voeux 2020 nous pouvons aussi emprunter à Nietzsche et à la Chine ce principe que les crises sont des opportunités.
Nietzsche : "Ce qui ne me détruit pas me rend plus fort."
La pensée "Wei-ji" : "Chaque crise possède deux constituants indissociables, le risque (wei) et l’opportunité (ji)."
Sur ces bases nous pouvons sortir plus forts d’une crise, en saisir l’opportunité pour se remettre en cause, changer de comportement. La crise, quelle que soit son origine, devient un instrument du renouvellement. D’une crise peut naître le courage de la décision et de l’action.
Notre voeu pour 2020 pourrait être d’accueillir toute adversité conjoncturelle comme une opportunité pour imaginer des solutions, peut-être inattendues, mais innovantes et salvatrices. Et faire un cadeau à la planète.
Remplacer en 2020 la résignation par l’espoir.
Un exemple avec le changement climatique. C’est un espoir parce que nous avons toutes les connaissances pour comprendre l’origine du problème. Nous savons que les changements climatiques découlent des activités humaines. Modifier, réduire, ces activités humaines seraient alors une solution !? Avec tous les moyens que nous avons à notre disposition nous avons la possibilité de modifier le cours des choses. Nous savons comment bien isoler un bâtiment, produire de l’énergie propre, se déplacer sans propulser deux tonnes de métal avec un moteur thermique, etc. Nous ne pouvons plus ignorer tout ça !
Nous avons les moyens d’agir. Et saisir cette opportunité de changement, imposé par les crises à répétition, coûterait beaucoup moins cher que de payer tous les dommages causés par les dérèglements climatiques et leurs conséquences.
En agissant, vite, maintenant, nous offrons un cadeau à la planète (à ses habitants) et nous nourrissons l’espoir de réduire l’impact de nos activités.
Antonio Guterres (ONU) : "Il faut choisir entre espoir et capitulation.
L’espoir appliqué n’est pas lié à un futur vague et lointain, il s’exprime et se crée pas à pas à travers nos choix. »
Bonne année pour la planète et ses habitants.
Le mercredi 27 novembre 2019, plus de 300 jeunes européens ont déposé au Parlement strasbourgeois un texte commun : la "Déclaration européenne des droits de la planète". Ils demandent (et espérent) la ratification de ce texte par le Parlement.
Ce sont 310 enfants de dix nationalités, âgés de 10 à 16 ans et encadrés par leurs enseignants, qui ont travaillé à ce projet depuis neuf mois.
Le texte présente 18 articles, extraits : "Tous les êtres vivants ont le droit de respirer un air pur" ; "la pollution de l’air doit être traitée et éradiquée" ; "notre planète a le droit à un ciel de nuit étoilé et préservé de toute pollution lumineuse excessive" ; "notre planète a le droit d’être respectée et protégée par les êtres humains".
Les jeunes Français du Lobby de Poissy se sont concentrés sur "la défense des peuples premiers et l’impact du numérique sur l’environnement".
Et plus sur le site français de Kids for planet rights
Le 23 septembre 2019, dans le cadre du Sommet Action Climat, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres (70 ans), appelle les dirigeants du monde, à « tout faire pour mettre fin à la crise climatique ».
Plus sur le site Sommet Action Climat
Ce même jour la Suédoise Greta Thunberg (16 ans) lance un appel aux dirigeants du Monde : ... "Comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses"..."Mais les jeunes commencent à comprendre votre trahison"... "Si vous décidez de nous laisser tomber, je vous le dis : nous ne vous pardonnerons jamais".
En grève pour le climat les jeunes ont été nombreux ce vendredi 20 septembre 2019 en Australie, à Berlin, Londres, New York et San Francisco, sur tous les continents, des lycéens et des enfants ont marché, pancartes à la main, alternant comme à chacune de ces grèves entre humour noir et colère.
"Le climat et la crise écologique sont la crise politique de notre époque", a lancé Bruno Rodriguez, leader étudiant argentin.
Lire plus : Dossier climat
Au terme de la "Discussion du projet associatif et des activités de R.E.S.P.E.C.T.S. " du 18 février 2019, les adhérents ont proposé de participer au Salon Bio de Gap du 28 avril.
Décison prise, la question sous-jacente était : pour quoi faire ?
Comme un prolongement des ateliers (Voir le compte-rendu) la participation à cette manifestation publique nous a permis de mettre en évidence le contenu de nos "intentions" et (imposé) de les expliquer, simplement, à nos visiteurs.
Au delà des belles rencontres que notre stand à provoqué, les adhésions nouvelles prises sur la Salon montrent que notre projet est pertinent. Et que ceux qui prennent conscience des enjeux environementaux, climatiques, sociétaux du moment sont nombreux.
Merci à tous. Pour R.E.S.P.E.C.T.S. : JS