L’eau en 2050 : graves tensions sur les écosystèmes et les usages

Sauf transformation radicale des usages, les prélèvements en eau et plus encore les consommations – soit la part évapotranspirée du prélèvement –, devraient fortement croître entre 2020 et 2050.

Une France à sec ? De vives tensions sur l’eau et ses usages d’ici 2050
Cette nouvelle étude, d’une précision inédite car cartographiant la France en quarante bassins versants, est le troisième et dernier volet d’une prospective engagée en 2024, portant sur la ressource en eau, la demande en eau et, aujourd’hui, la confrontation des deux, à l’horizon 2050.

Pour mémoire, les précédents travaux de France Stratégie montraient une révolution en cours dans les usages de l’eau, qui guide nos évaluations et les réponses à apporter : alors qu’en 2020, la production d’énergie était le premier secteur - préleveur d’eau - (pour environ la moitié des prélèvements), en 2050 c’est l’agriculture (via l’irrigation) qui deviendra le premier préleveur (pour environ un tiers des prélèvements).
La confrontation des ressources et des usages met en évidence un constat brutal.
En raison du changement climatique, en 2050 l’ensemble du territoire métropolitain devrait connaître des situations de stress chronique sur la ressource en eau, plus particulièrement dans le sud-ouest et le sud-est de la France. Extrait : Edito de M. CLÉMENT BEAUNE Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan
Pour compléter : Note d’analyse complète.
Et sur Basta Média : Pénuries d’eau - l’agriculture, grande responsable et source de solutions.