Si le monde entier vivait comme les Français, l’humanité commencerait à creuser son déficit écologique dès le 5 mai (2018). Soit trois mois avant la date du Jour du dépassement planétaire qui est tombée début août en 2017.
Il faudrait donc 2,9 planètes pour satisfaire aux besoins de l’humanité.
Tous les ans, l’ONG Global Footprint Network calcule « le jour du dépassement ». C’est la date à laquelle l’empreinte écologique de l’humanité dépasse la biocapacité de la planète, à savoir la capacité régénératrice de la Terre pour satisfaire notre consommation annuelle de ressources. Source : WWF.
Prédation exponentielle :
Si, comme de mauvaises augures le prédisent, la fin du pétrole, du sable, de l’eau potable, est proche... Nous pouvons dire qu’un animal supérieur, l’Humain, a consommé en quelques décennies la quasi totalité des richesses que la Terre a pétri pendant des centaines de millions d’années. C’est un épouvantable constat.
Et il ne semble pas acquis que les dirigeants du Monde aient d’autres perspectives que la croissance et la consommation pour promettre à leurs administrés toujours plus de bonheur.
Nous consommateurs avons pourtant le pouvoir !
Imaginons que demain les consommateurs dans un grand élan de solidarité se mettent à boycotter un produit, une marque, une enseigne.
Pour le produit, la marque, l’enseigne cela deviendrait vite intenable. Sans user de ces extrémités nous pouvons imaginer des actions de solidarité avec des producteurs en circuits courts. Nous pouvons aussi décider de consommer moins et mieux en choisissant nos modes de vies (logement, déplacement, alimentation, ...).
Nous consommateurs nous devons trouver les solutions possibles qui produiront les mutations fondamentales qui s’imposent dans les systèmes alimentaires, énergétiques et financiers pour satisfaire les besoins des générations actuelles et futures.
Il y a "le feu à la maison Terre" mais nous pouvons encore l’éteindre avec de petites actions quotidiennes répétées et en éduquant nos enfants et nos petits enfants dans la perspective de préserver, coûte que coûte, la biodiversité.