Les attaques de la boulangerie
Haruki Murakami, Ed. 10/18, 9,50 euros. Nouvelle édition.
Tout est dans le titre (ou presque) : un réel braquage de brioches et petits pains. Deux pauvres individus ont faim, une faim qui les tenaille, mais ils n’ont pas un rond. Alors ils braquent une boulangerie.
Avec une certaine politesse, respectant la file d’attente. C’est là qu’intervient Wagner, le compositeur, tout du moins sa musique. Quel rapport me direz-vous ? C’est le lien entre la première nouvelle et la suivante, où l’un des deux individus raconte à sa femme cette anecdote de sa jeunesse, et y réexplique l’importance de Wagner dans ce pétrin.
La suite ? Notre héros se trouve repris par cette faim mystérieuse, cette fois-ci en compagnie de son épouse ; le réfrigérateur ne recèle pas grand-chose hormis quelques bières, du beurre et des oignons.
Évidemment les bières y passent, « parce qu’il vaut mille fois mieux boire de la bière que manger des oignons ». Une situation où cette faim insatiable et mystérieuse poussera le couple à commettre un nouveau forfait, cette fois-ci dans un fast-food. Car il n’y a pas de boulangerie ouverte la nuit.
