COP30 : encore un fiasco.
Ils étaient pourtant 56 118 délégués inscrits, la COP30 est provisoirement la deuxième plus grande COP de l’histoire.
Ce sommet sur le climat a donc été une nouvelle fois source de divisions. Le fossé entre les pays producteurs de pétrole (en particulier au Moyen-Orient) et le reste du monde n’a jamais été aussi large.
Nos dirigeants ne cessent de répéter que le temps presse, mais les négociations elles-mêmes restent enlisées dans un cycle sans fin de reports. Source : The Conversation.
1 600 lobbyistes des énergies fossiles étaient présents à Belém.
TotalEnergies était une nouvelle fois l’invité de la délégation française à la COP. Et c’est loin d’être un cas isolé. Après avoir épluché la liste des participant·es au 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat de Belém (Brésil), la coalition d’ONG Kick Big Polluters Out (KBPO) (« Mettez les gros pollueurs dehors », en anglais) a dénombré 1 602 lobbyistes des énergies fossiles. Soit un record d’1 inscrit·e sur 25.
Pour se représenter l’impact d’une telle infiltration des intérêts fossiles au cœur des négociations climatiques, KBPO rappelle que ces 1 602 représentant·es sont plus nombreuses et nombreux que l’ensemble des délégations des dix pays les plus vulnérables face au dérèglement climatique (1 061 délégué·es). Extrait : Vert.eco
Un fossé qui se creuse
Ce sommet sur le climat a donc été une nouvelle fois source de divisions. Le fossé entre les pays producteurs de pétrole (en particulier au Moyen-Orient) et le reste du monde n’a jamais été aussi large.
Le sommet a toutefois eu un aspect positif : il a montré la force des mouvements organisés. Les groupes autochtones et la société civile ont pu faire entendre leur voix, même si leurs revendications n’ont pas été reprises dans le texte final.
Pourtant ça continue.
Le sommet de l’année prochaine se tiendra en Turquie. Ces sommets annuels sur le climat se déplacent de plus en plus vers des pays autoritaires où les manifestations ne sont pas les bienvenues, voire totalement interdites. Nos dirigeants ne cessent de répéter que le temps presse, mais les négociations elles-mêmes restent enlisées dans un cycle sans fin de reports. Extrait : The Conversation.
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