Les circuits courts se développent. C’est une bonne chose.
Nos associations pratiquent les circuits courts avec les groupements d’achats pour consommer moins et mieux. Cette démarche s’inscrit dans les "Intentions" de nos associations, en mode éthique et non pas consumériste.
Au sens commercial strict un groupement d’achat a pour vocation d’optimiser les achats communs réalisés par ses membres.
Il ne s’agit pas de favoriser le volume de consommation mais de rendre accessible au plus grand nombre des produits de meilleure qualité avec des conditions financières justes et supportables pour chacun (producteur et consommateur)
Si dans notre démarche l’optimisation pécuniaire de la transaction n’est pas absente (d’un point de vue logistique en particulier) la finalité est plus proche des groupements d’achats solidaires (GASAP en France ou GAS en Belgique, Italie, ...).
Notre objectif principal est de proposer une alternative cohérente aux circuits alimentaires conventionnels. Nos groupements d’achats, en circuit court, permettent de :
Les produits sélectionnés par les "référents" sont des produits connus et appréciés pour leurs qualités (production, transformation). Nos associations retiennent dans ses choix 3 critères de qualité :
Bio ou pas bio si un produit répond de ces trois critères de qualités nous le recommanderons.
Les pâtes de Sicile, le riz de Langosco, sont deux exemples de produits rares par la qualité de la production (variétés, mode de culture) et de la transformation (méthodes anciennes). Des produits introuvables dans le commerce.
Le prix n’est pas le seul critère de choix d’un produit ou d’un producteur. Toutefois l’intérêt d’un groupement d’achat, qui élimine les intermédiaires, doit mécaniquement permettre un juste prix pour chaque acteur de l’échange.
Les différences de prix, d’un même produit bio, dans différents points de vente sur un territoire restreint posent questions. Comme la différence de prix entre un produit local et un produit originaire d’une région éloignée peut compromettre le conseil de consommer local.
La demande importante de produits biologiques engage malheureusement certains producteurs, et les revendeurs, dans les travers de l’argent facile. Attitude perverse qui empêche le plus grand nombre de pouvoir accéder à une nourriture saine.
Nos associations arbitrent donc ses choix entre la disponibilité locale, les prix et la qualité des produits et de la relation établie avec le producteur. Jacques Solomiac