Les animaux souffrent (aussi) de la canicule
Hirondelles et martinets nichent sous les toits. Un endroit où il fait très chaud +/- 60°. Pour sauver leur peau les oisillons se jettent au sol... Où le danger guète.
Exemple des martinets : La directrice de Faune Alfort, Céline Grisot, directrice de Faune Alfort, à déclaré : "La canicule est arrivée très tôt, au moment où les oisillons sont encore dans les nids. Or cet oiseau niche sous les toits, où c’est une vraie fournaise, ce qui pousse les oisillons à se jeter du nid pour ne pas griller sous les toits."
Les martinets sont des oiseaux migrateurs, constamment dans les airs, qui ne se posent jamais au sol. Si la chute du nid des petits n’entraîne pas de blessure particulière, ils sont condamnés car leurs parents ne sont plus mesure de s’en occuper.
Et s’en occuper en centre de soin est un vrai défi pour Faune Alfort : "C’est un oiseau qui est compliqué à prendre en charge, car il est extrêmement fragile et incapable de manger seul. Nous en avons 300 qu’il faut gaver un par un, avec au moins quatre tours de nourrissage par jour".
Exemple des hirondelles : "Les hirondelles fabriquent leurs nids avec de la boue. Et la sécheresse fragilise les nids, qui peuvent se casser, entraînant la chute des juvéniles", explique Laure Labarthe, directrice du centre Paloume, dans les Landes.
"La sécheresse peut aussi conduire les adultes à parcourir des kilomètres pour trouver de la boue, ce qui les épuisent et les empêchent de nourrir correctement les petits".
Le changement climatique lié aux activités humaines, en plus d’augmenter l’intensité et la fréquence des canicules, chamboule aussi le rythme de vie des animaux et leur cycle de reproduction.
Extrait d’un article de La Relève et La Peste du 10 juillet 2025.