Arthur et les 4 voleurs

Guilherme Karsten, Ed. Seuil Jeunesse, 13,50 euros.
En ville, il y avait quatre voleurs. Cinq, si on compte Arthur, leur neveu.
Mais Arthur ne deviendra jamais un voleur digne de ce nom.
Il est bien trop distrait pour briller dans cette noble carrière.
Être dans la lune, c’est un sérieux handicap, surtout quand on vous confie la mission de dessiner le plan d’un braquage de banque.
Alors que les cinq bandits se lancent dans cette entreprise risquée, l’aventure semble peu à peu vouée à l’échec.
Enfin, cela dépend pour qui...
Un peu frères Dalton sur les bords, ces malfrats maladroits imposent leur propre silhouette, sous un trait à la fois mordant et plein d’affection.
"Arthur, l’enfant qui les accompagne est un rebelle. Son insubordination à sa tata et ses trois tontons n’a rien d’une machination. Elle vient d’un tempérament rêveur, impropre aux crimes et délits.
Guilherme Karsten s’est visiblement amusé à chorégraphier les mouvements d’ensemble de la petite troupe, les truands dansant en cadence, pendant que leur neveu fait bande à part dans les nuages. Le petit Arthur est complètement dans les vapes, et c’est là qu’il puise son involontaire finauderie. Chargé de dessiner les plans qui mèneront à une banque à braquer, le garçon laisse libre cours à son talent artistique. Résultat : la feuille de route mène sa famille de larrons à la case prison. Quand il sera grand, Arthur les en fera sortir, par la magie de son talent, exposant leurs portraits dans des musées..." Extrait Télérama.