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Santé (au naturel)... Dossier

Allergies aux pollens : les bons réflexes.

À cause du temps printanier qui touche l’ensemble du territoire, le risque d’allergie aux pollens est élevé en 2024.
Les allergiques doivent être particulièrement vigilants face aux pollens de cyprès et de frênes du sud-ouest au sud-est, et aux pollens de noisetier et d’aulne dans le reste du pays. "Les mimosas, en fleur dans le Sud, peuvent également provoquer des allergies de proximité", ajoute le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), qui estime que les averses de pluie peuvent apporter un peu de répit aux allergiques en plaquant les pollens au sol.
En France, on constate comme principales périodes polliniques :
 En hiver : quelques arbres (noisetier, aulne, cyprès en Méditerranée)
 Au printemps : majorité des arbres (bouleau, frêne, puis chêne, hêtre ; etc.)
 De la fin du printemps au début de l’été : certaines herbacées (graminées, ortie, etc.)
 A la fin de l’été et en automne : autres herbacées (armoise, ambroisie, et autres plantes de la famille des composées en particulier).

Une période difficile pour les allergiques qui s’étend de février à septembre. Atténuer les symptômes de l’allergie nécessite d’être bien informé sur la présence de pollens dans l’air et d’agir sur son environnement de vie afin de réduire l’exposition aux pollens.

Lors des périodes à haut risque, les sorties à l’extérieur sont à limiter autant que possible. Si vous ne pouvez pas les éviter, le port d’un masque, de larges lunettes et d’un chapeau réduiront l’exposition. Privilégiez les déplacements le matin, avant que les pollens ne se disséminent trop, ou la fin de journée lorsqu’ils seront retombés.
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Médicaments à écarter, bilan 2023 par Prescrire.

Pour la onzième année consécutive, Prescrire publie un bilan des médicaments à écarter pour mieux soigner.
Ce bilan recense de manière documentée des médicaments plus dangereux qu’utiles, avec pour objectif d’aider à choisir des soins de qualité, de ne pas nuire aux patients et d’éviter de leur faire courir des risques disproportionnés.
À partir des années 2000, plusieurs vagues de réévaluation ont eu lieu pour établir le « service médical rendu » (SMR) des médicaments, ou leur intérêt en termes d’efficacité et de danger en fonction de la gravité de la pathologie. Ce SMR a été jugé « insuffisant » pour plusieurs centaines d’entre eux, déremboursés pour la plupart en conséquence.
Le dossier complet du bilan 2023 des médicaments à écarter.

Ralentir.

Il ne s’agit pas là d’une injonction du code de la route mais d’un conseil de prudence pour la santé. Et on pourrait aussi bien conseiller de ralentir la consommation ou réduire l’hyperactivité.

C’est Michele Russo, producteur de figues de barbarie, en Sicile, qui a affiché sur le mur de sa maison cette recommandation.
Il faut toujours aller plus vite, au travail, à la maison. La réalité sociale ne favorise pas des rythmes plus humains et nous sommes épuisés. Les liens sociaux, le vivre ensemble, sont les victimes de cette agitation qui laisse peu de place au partage et à l’attention.
Pour aller plus loin : 6 clés pour ralentir et mieux prendre soin de soi et de la planète.

6 clés ...

“Ce n’est pas parce que l’on vit à 100 à l’heure que l’on vit à 100% , bien au contraire”, ironise Cindy Chapelle. C’est en partant de ce constat que l’on s’aperçoit qu’il est aujourd’hui essentiel de ralentir nos modes de vie pour s’épanouir. C’est ce qu’on appelle le mouvement slow. Il nait en 1986, quand le journaliste gastronome Carlo Pétrini créé en Italie la slow food pour contrer la fast-food.
La slow life, c’est se poser, prendre du recul sur ce qu’on fait et ce qu’on vit et se demander ce qui est important pour soi. L’idée étant de privilégier dans sa vie la qualité à la quantité. Pour cela, il est indispensable de ralentir nos rythmes afin de ne pas se sentir débordé et ne pas s’oublier”. Extrait : Annabelle Iglesias sur passeportsanté.