Depuis la fin des années 50, au 20e siècle, l’agriculture est devenue intensive.
L’agriculture intensive est un système de production qui cherche à augmenter les rendements, à tous les niveaux ; qu’il s’agisse de la main d’œuvre, du sol ou des autres moyens : matériel, intrants, ...
L’accroissement de la production par rapport à la surface cultivée est obtenue avec l’apport d’engrais chimiques, de traitements herbicides, fongicides, insecticides, régulateurs de croissance, pesticides... Etc.
Que de bonnes choses pour la Terre nourricière et pour ceux qui consomment les produits récoltés dans ces exploitations (humains et animaux).
Pour ce modèle de culture, en France, les rendements d’un hectare de blé sont passés de : 10 quintaux avant 1850 à 25 quintaux entre 1950 et 1973 et 70 quintaux en 1995. Sept fois plus ! Les agriculteurs ne boudent pas les bénéfices.
Pendant ce bel été 2017 nous avons appris que des petits malins avaient vendu un produit toxique pour nettoyer les élevages surpeuplés de poules pondeuses. Et même des éleveurs Bio se sont laissé berner.
Finalement après plusieurs mois de profits intensifs et de contrôles inefficaces nous apprenons que nos transformateurs d’oeufs en nourriture sous plastique ont importé par centaines de milliers des oeufs pondus par des poules traitées au "Fipronil" (!?).
Des alertes sanitaires il y en a régulièrement. Elles provoquent des abattages massifs : vache folle, grippe aviaire, ... (pauvres bêtes !), de nouvelles consignes, des dépôts de bilan, des suicides chez les petits exploitants et des doutes pour les consommateurs.
Quelques mois passent et c’est reparti. Nous oublions et surtout nous faisons confiance. Nous oublions les pesticides, glyphosates, les additifs, aromes, colorants, conservateurs, hormones, OGM, nano particules et tous les autres traitements que nous finissons par ingérer avec les fruits, légumes, vin, ... Pendant ce temps les cancers se multiplient, les cas de diabète touchent les jeunes enfants, l’obésité gagne du terrain, ...
Quelques exemples de tromperie : le sirop de glucose/fructose élaboré à partir de maïs ou de blé a remplacé le sucre dans les préparations alimentaires. Alors que le sucre ordinaire provoque un signal de satiété, le sirop de glucose/fructose peut être ingéré en grande quantité sans que l’on se sente rassasié. Les fabricants de soda l’ont bien compris, ayant intérêt à accroître les quantités consommées. Aujourd’hui, de plus en plus d’enfants souffrent d’une forme de diabète qui, dans le passé, ne frappait que les plus de cinquante ans. Autre coupable, les acides gras trans, utilisés à large échelle pour accroître les durées de conservation ...
Il est intéressant de constater que la mauvaise nourriture généralisée fait le jeu des industries de la santé, générant par ailleurs du produit intérieur brut, donc de la croissance. (William Reymond, auteur de TOXIC Food, Extrait)
Et aussi : du Thé vert aux pesticides, de la moutarde de Dijon fabriquée…en Chine avec des graines du Canada, des plats cuisinés avec des restes et de la confiture de fraises sans fraises ou du miel coupé avec du sucre…
Vous êtes fous d’avaler ça (video)
Notre alimentation est notre santé. Résistons et agissons pour rester en bonne santé. Jacques Solomiac