19 mai 2021 c’est la libération ! Les terrasses sont ouvertes ; 9 juin, le couvre-feu est décalé à 23h, réouverture des salles de restaurants, cinémas, salles de spectacles, ... Ouf ! Détail des mesures.
Le 30 juin, ce sera presque comme avant (mars 2020).
Les deux premières étapes passées, la vie reprend son cours comme si "la Covid" était un mauvais souvenir.
Tout ça pour ça !?
Après 14 mois de termes guerriers ou alarmistes, et une situation inédite avec des scènes de saturation dans les hôpitaux, le travail et l’enseignement réorganisés, les modèles économiques mis à mal, une liberté de mouvement réduite et contrôlée, rien ne semble avoir éveillé nos consciences.
Si le bilan de la pandémie est difficile à établir nous aurons à l’évidence à subir des modifications durables dans nos vies quotidiennes, l’IA (intelligence artificielle) va en profiter pour servir le bien commun et s’imposer dans la santé, l’éducation, la sécurité. Avec des aspects négatifs : manipulations d’objets connectés, main mise sur les informations personnelles, suppressions d’emplois, ...
Pourtant, pour nombre d’entre nous, une seule chose compte : revenir à la frénésie de consommation du monde d’avant le mois de mars 2020.
Un mot : « Celui qui pense qu’une croissance exponentielle infinie est possible dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » Kenneth Boulding.
Quid du monde d’après ?
Ce monde qui ne connait pas de frontières pour commercer, et/ou "faire" de l’argent, aurait pu (aurait du) se poser la question de l’origine des bouleversements que nous venons de traverser et prendre conscience de la nécessité de modifier nos comportements.
Nous ne pouvons pas faire comme si nous ne savions pas. Le rythme actuel de la hausse des émissions de gaz à effet de serre annonce des bouleversements importants (et déjà perçus). Nous subiront des changements dans tous les domaines du climat à la santé.
Etre triste à cause de cette situation !? C’est juste exprimer le regret de ce manque de prise de conscience.
JS