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Le développement ne peut pas être durable ... Dossier

La conscience écologique : quelles questions ?

La décroissance. Un mot qui fait peur. Pourquoi régresser alors que nous courrons tous vers plus de confort, de bonheur, ... de toutes ces choses parfois inutiles mais qui nous sécurisent.
Alors même qu’une grande partie de la population sombre dans des situations de précarités alimentaires, sanitaires, psychologiques.
Des "mythologies écologiques" détourneraient le regard des décideurs politiques quant au besoin urgent de passer d’un système de croissance à un système de décroissance.
Les fausses idées :
1 - "Pas de transition sans croissance" ;
Tout changer sauf la croissance économique, c’est une catastrophe pour l’ensemble de la biosphère.
2 - "Les gestes individuels quotidiens sont la clé" ;
Il serait vain de considérer que ces gestes individuels suffisent à eux seuls.
3 - "Ça coûte trop cher" ;
La non-transition représente au contraire un coût beaucoup plus important que la transition.
4 - "Un jour une technologie miracle limitera toutes les émissions" ;
La seule technologie efficace, c’est celle de la sobriété.
5 - "Nous sommes trop nombreux" ;
"Nous sommes probablement trop nombreux (8 milliards), désormais, il nous faut bien faire avec et trouver un système de transformation global soucieux d’améliorer les conditions de vie socio-économiques pour que collectivement, on puisse s’adapter au mieux à un système de transition énergétique viable" ;
6 - "Le réchauffement n’a pas lieu ou est un phénomène naturel dont on ne peut rien changer" ;
La question qu’il faut se poser désormais, c’est quand bien même le réchauffement climatique n’était pas imputable à l’espèce humaine et à notre système économique, posons-nous au moins la question de l’état du monde dans lequel on veut vivre, de notre mode de vie, de notre santé".
Tout changer sauf la croissance économique, c’est une catastrophe pour l’ensemble de la biosphère
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Le développement (croissance) n’est pas durable.

Le développement durable est un mythe. Le mythe du progrès. Dans le rapport de la Commission Brundtland (1987 - déjà si loin) le terme développement (dans le sens de "sustainable" devenu "durable") est repéré 1.117 comme une incantation à faire croitre indéfiniment le développement industriel et espérer que l’équité sociale et la responsabilité environnementale soient respectées.
Les objectifs de développement durable.
Nécessaire et urgente décroissance
Extrait de Clément Caudron. "Il faut une transition écologique radicale qui nécessite du temps, de l’espace et de la matière. Or l’objectif n’est pas d’essayer de décarboner par grandeur d’âme, mais bien de décarboner à coup sûr et à court terme, avant d’être touché par l’épuisement des ressources fossiles et d’avoir déréglé totalement le climat. Compte-tenu de nos contraintes métalliques et surfaciques c’est un véritable casse-tête, qui pourrait bien virer à l’impasse si nous tentons simultanément de poursuivre la croissance des volumes produits et consommés.
"... Nous détruisons par la croissance les efforts que nous réalisons par la décarbonation. En France, malgré un (timide) début de transition, la trajectoire tendancielle nous conduit sur une réduction de nos émissions d’à peine 20 % à l’horizon 2050, loin de la division par 4 qui serait nécessaire. Il faudrait une diminution du PIB de 30 % ET un doublement des efforts de décarbonation pour que les émissions diminuent dans les proportions requises. Au niveau mondial la tendance est pire encore : la trajectoire actuelle nous mène droit vers une augmentation de moitié des émissions mondiales de CO2 en 2050, alors qu’il faudrait viser une division par 4. Il y a un facteur 6 à combler : miser uniquement sur la technique pour ce faire relève d’un acte de foi." Lire plus : Transition écologique ou décroissance.

La croissance « verte » ne peut exister

Extrait (Hélène Grosbois) : "Il m’a vraiment fallu du temps pour accepter que la croissance « verte » ne peut exister.
Je voyais bien et je sentais bien, au plus profond de moi, que, malgré tout ce qu’on me racontait — la croissance « verte », les énergies « renouvelables », etc. — les chiffres et la réalité parlaient et infirmaient, constamment, de façon écrasante, lesdites stratégies « vertes », les emissions de CO2 continuant d’augmenter, l’exploitation des ressources explosant littéralement, enfin, la sixième extinction de masse poursuivant son achèvement.
Il m’a vraiment fallu du temps pour accepter que la croissance « verte » ne peut exister et qu’il s’agit même d’un contresens, que cela n’est pas seulement une question d’énergies « renouvelables », de changer d’indicateurs économiques, de consommer mieux, etc., mais que la croissance est bien la cause de ces contraintes physiques extrêmement fortes et de cette temporalité infiniment restreinte et que l’analytique, ou simplement changer ou corriger le capitalisme, n’y suffiraient pas. Pire, je me suis rendu compte que je participais, sans doute, au plus grand effet rebond jamais créé, inhérent à la deuxième loi de la thermodynamique (toute transformation requiert de l’énergie)." Lire plus sur Usbek & Rica

Vers un objectif de zéro émission nette.

La Campagne des Nations Unies en faveur d’une action citoyenne. La campagne Agissons (ActNow) est un appel des Nations Unies à une action citoyenne contre les changements climatiques et pour la durabilité.
Chacun d’entre nous peut contribuer à limiter le réchauffement climatique et à prendre soin de notre planète. En faisant des choix qui ont moins d’effets néfastes sur l’environnement, nous pouvons contribuer à la solution et influer sur le changement. Lire plus et télécharger l’application.
Et aussi 17 objectifs pour sauver le monde (ONU).

Électroménager, l’étiquette énergie fait peau neuve.

À partir du 1er mars,2021 plusieurs familles de produits verront leurs performances notées de manière plus sévère, sur une échelle de A à G. Certains emballages contiennent déjà cette nouvelle fiche.
Pour rendre l’étiquette à nouveau compréhensible pour le commun des mortels, la Commission européenne a proposé de revenir au système initial étalonné de A à G.
Le législateur a souhaité que la classe A soit très difficile à obtenir, voire impossible, à l’heure actuelle, en ce qui concerne certaines familles d’équipements. Cela « afin d’encourager le progrès technologique, d’assurer une stabilité réglementaire, de limiter la fréquence des remaniements et de permettre la mise au point et la reconnaissance de produits toujours plus efficaces », précise le texte de loi européen.
Contre l’obsolescence programmée : Une panne, c’est pas la mort. Pourtant, de nombreux électroménagers sont jetés suite à un simple dysfonctionnement, et viennent finir leurs jours dans les déchèteries.


Il suffit parfois d’une petite intervention pour régler le problème et continuer d’en profiter. Parvenir à relancer ces machines, c’est la plus grande satisfaction des réparateurs Murfy.
Enfin un indice de réparabilité.
"Avant de surconsommer, nous ne jetions pas. Réparer était un réflexe, une tradition ancrée dans la culture ... La production de déchets dans le monde équivaut à 2 milliards de tonnes par an (rapport de la Banque mondiale en 2018). Sans changement, ce chiffre pourrait augmenter jusqu’à 3,4 milliards de tonnes d’ici 2050.
Parallèlement à notre société de consommation, certains pays résistent et consomme beaucoup moins. C’est par exemple le cas du Pérou ou le Costa Rica. Ces habitants sont indépendants, vivent de leurs terres, localement. En Europe, la Suède est le meilleur élève. Le pays lutte contre le gaspillage et recycle 99 % de ses déchets contre 70 % en France et 66 % en Allemagne.
En mettant en place un indice de réparabilité, le gouvernement et le ministère de la Transition écologique souhaite donner un coup de fouet a la réparabilité. D’une part en incitant à la fois les consommateurs à réparer de nouveaux leurs appareils et d’aitre part en poussant les fabricants à proposer des appareils plus réparables et donc plus durables.
Tous les détails > ICI

Avant d’acheter un nouveau produit quelques questions se posent :

  • Quels sont les meilleurs produits ?
  • Comment ne pas se tromper et acheter durable ?

Tout d’abord, il s’agit de se poser les bonnes questions, puis de savoir comment acheter malin pour que ce soit au juste prix, écolo et robuste pour éviter les pannes.

Pour éclairer son choix le site produits durables nous aide. https://www.produitsdurables.fr/

Acheter reconditionné : acheter des produits high tech reconditionnés plutôt que neufs pour réduire l’impact négatif pour l’environnement. https://www.backmarket.fr/