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Résilience (un plan pour l’avenir)

La résilience
Elle peut se définir comme la capacité d’un système à maintenir ses principales fonctions malgré les chocs. Terme à la mode, il est souvent invoqué pour déployer des actions destinées à perpétuer le système actuel : inégalitaire et destructeur du vivant. À l’inverse, la résilience implique de faire le deuil du système tel qu’il existe, et d’accepter que les sociétés sont vouées à évoluer vers un horizon d’appauvrissement de ressources, de contraintes climatiques croissantes, et de services écosystémiques dégradés.
Il faut changer.
L’enjeu est maintenant de trouver un point d’équilibre entre les limites environnementales et notre vision du progrès, sans prôner un retour en arrière qui ne serait ni possible, ni forcément désirable.
Sur ces bases, il s’agit de comprendre la résilience comme un concept qui implique la notion de transformation, de redirection écologique. Les structures à imaginer devront être souples, en constante évolution, toujours évaluées et adaptées.
Etat des lieux
Ce premier quart de 21e siècle expose les humains en général, et les enfants en particulier, à une multitude de difficultés. La rupture brutale dans nos modes de vies imposée par la COVID et maintenant par une guerre destructrice aux portes de l’Europe déstabilise grands et petits.
Concomitamment, la facilité de s’informer, expose chacun à des sensations traumatiques. Pas de choix, dans ce contexte d’impuissance face à la marche du monde, il faut être résilient !
La situation imposée depuis plus de deux ans à ramené au premier plan des préoccupations dans tout ce qui fait notre quotidien : alimentation, santé, énergie, pollution, niveau de vie, libertés, … Des problèmes que la pandémie nous avait fait oublier et qui se révèlent à nos consciences endormies.
Le climat est déboussolé (+ 40° d’écart en antarctique), sécheresse ici, inondation là, fonte du permafrost, scènes de guerre que l’on croyait réservées à des contrées lointaines, flux migratoires, corail malade, pouvoir d’achat en berne, perte de libertés, famines, grippe aviaire, pollution, gaspillage, ... Des maladies et des mots inconnus qui oppressent (FFP2, antigénique, pandémie, zoonose, quarantaine, perturbateurs endocriniens), …. Un inventaire exhaustif est impossible.
Action, réaction.
Et la réaction semble avoir du mal à s’organiser. Bla, bla, bla, disait Greta. Les jeunes manifestent pour le climat. D’autres craignent de ne plus pouvoir se chauffer, manger correctement, voyager. Les agriculteurs veulent des « mégabassines », d’autres n’ont pas d’eau potable, la paupérisation gagne du terrain. Rien ne semble aller bien.
Des alertes anciennes
Si nous avions été plus ambitieux et avions écouté les alertes des scientifiques (dès les années 70, au 20e siècle) sur le climat, sur l’épuisement des ressources, nous aurions été bien mieux préparés : la consommation aurait pu être réduite et les alternatives auraient été bien plus développées.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Pour aller plus loin : Fiches d’Action pour la résilience locale - La Traverse.org
Situation des droits humains dans le monde : Amnesty International 2022